Claude Morin s’est souvent expliqué au sujet de ce qu’il est convenu d’appeler l’« affaire Morin ». S’il reprend la parole aujourd’hui, ce n’est pas tant pour revenir sur les faits, mais pour montrer comment la machine à rumeur s’est emballée à cause du manque de rigueur, de l’incompétence, voire de la malveillance de certaines personnes. Anciens collaborateurs, journalistes, biographes, nombreux sont ceux qui, sans vérifier leurs sources ou s’interroger sur la logique de leur version des faits, ont répandu ou laissé courir les bruits les plus absurdes en cette époque post-référendaire où bien des Québécois avaient besoin de désigner un bouc émissaire pour expier l’échec subi. Le temps est venu de considérer avec objectivité les faits en question. La vérité est la valeur la plus précieuse pour comprendre l’histoire d’une société, et Claude Morin s’en prend à juste titre à ceux qui la sacrifient au profit de l’intérêt personnel ou d’une gloire éphémère.
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l'article de Radio-CanadaLire
l'extrait paru dans Le Soleil