En plus d’un long fragment d’un essai sur lequel Gil Courtemanche travaillait au moment de sa mort, ce livre reprend les meilleurs de ses textes, où le chroniqueur se révèle un extraordinaire éveilleur de consciences et où il donne l’exemple d’une pensée libre, qui pourfend tous les discours avec lesquels les riches et les puissants justifient les inégalités scandaleuses qui existent encore parmi les habitants de notre planète.
Des chroniques qui courent sur dix ans, que j’avais presque toutes lues. Pour plusieurs – celle sur la grève des transports, celle sur la laïcité (qui est pour les autres), la lettre à Dany Laferrière, celle qui a pour titre « Moi, Omar Khadr » –, pour toutes celles-là et quelques autres, j’appelais mes amis le samedi matin : n’oublie pas de lire Courtemanche.
Pierre Foglia, La Presse