Alec est un homme d’affaires qui a créé sa petite entreprise. Il est collectionneur de voitures anciennes. Il est issu d’une famille modeste. Sa mère s’occupait de la maison, son père travaillait dans une usine d’automobiles en banlieue de Toronto.Pour Alec, la vie est un tissu de mensonges qu’il se raconte à lui-même et qu’il répète aux autres. Il est convaincu de devoir son succès à sont talent, bien sûr, mais aussi au personnage qu’il s’est fabriqué : celui d’un homosexuel entretenant de nombreuses relations dans les milieux huppés dont est issue sa clientèle.Pour Sumintra, ou Sue, comme elle se nomme elle-même, il est hors de question de faire mentir l’image que ses parents se font d’elle, même si elle s’est ménagé une vie parallèle, à l’abri de leur regard. Quand elle fait la connaissance d’Alec, leurs vies secrètes se rejoignent et ils se découvrent amoureux l’un de l’autre. Le problème, c’est que leurs vies publiques vont à l’encontre de ce qu’ils sont, de ce qu’ils désirent, et les poussent vers tout ce qu’ils redoutent.Dans ce roman bref qui tient le lecteur en haleine jusqu’aux dernières lignes, Neil Bissoondath propose sur le mode intimiste une troublante réflexion sur l’identité, sur les différentes identités qui s’opposent en nous : celle que nous lègue notre famille, celle que veut nous imposer la société, celle pour laquelle nous sommes prêts à risquer notre vie.
Autres informations
Ce que la presse en dit
«Un roman prenant sur l’image et l’identité !»
Suzanne Décarie, Le bel âge
«Un véritable coup de cœur.»
Tommy Allen, Radio-Canada Abitibi / Des matins en or
«Ça se lit d’un seul trait. Je l’ai lu avec beaucoup d’intérêt.»
Catherine Perrin / Radio-Canada TV / On fait tous du show business
«Beil Bissoondath nous livre un roman existentiel en forme de thriller dont la langue claire et le ton froid donnent l’impression au lecteur d’avancer vers un dénouement inéluctablement terrible. Pour l’auteur, «nous vivons dans un monde où il est possible de se créer une identité de toutes pièces. Mais voilà, on peut très bien devenir prisonnier de ce que l’on crée.» Dans ce roman efficace, tout se joue dans le regard des autres. On y apprend que le capital image a un prix qui ne se négocie pas.»
Christophe Bergeron – Voir