Photographe de son métier, Victor préfère considérer le monde à travers l’objectif d’un de ses Leica. Il arrive parfois que la soif le force à sortir de chez lui. Dans la rue, il trouve d’autres êtres qui semblent partager cette soif qui le taraude, mais il ne reconnaît plus le visage que lui renvoient les vitrines des magasins. Et, de plus en plus, il est fasciné par ce fusil que lui a donné un de ses amis et dont il rêve de tronquer le canon.
Dans ce premier roman, Nicolas Charette traduit dans une langue d’une prenante sobriété l’envers du réel, l’horreur qui se cache derrière les décors les plus familiers. Qu’il soit provoqué par l’alcool ou la drogue, ou simplement par les faux-semblants du monde qui nous entoure, le malaise qu’il décrit nous saisit à la gorge pour ne plus nous quitter.
«
Chambres noires est un récit en spirale et glissement, où la confession dénie la toute-puissance de la volonté. »
Michel Nareau -
Nuit Blanche
Entrevue à Radio X
« Un court roman d'automne à la fois dense et bouleversant, pour public averti.»
Isabelle Gauvin - Libraire, Archambault
«
Chambres noires est une œuvre d’une lucidité prenante. »
Éric Dumais -
La Bible urbaine
« Avec
Chambres noires, Nicolas Charette signe un premier roman qui détaille de façon éloquente le mal de vivre d’un alcoolique toxicomane, qui tangue entre son irrépressible côté autodestructeur et son désir de vivre un jour avec la paix du cœur. »
Claude André -
Journal Métro
« Un roman noir, très noir. C’est une descente aux enfers intérieure qui nous démontre très habilement une certaine détresse masculine au cœur de la ville. C’est très troublant. »
Manon Trépanier, de la librairie "À lire" -
La Librairie Francophone -France Inter
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Critique à 25 :10 minute]
« En moins de deux cents pages, et sans aucun préambule ni fioritures, Charette parvient à entrer dans la tête de ce jeune homme et à nous faire ressentir la détresse qui l’habite. »
mamereetaithispster.com
« Nicolas Charette va très loin dans son exploration du mal de vivre urbain, avec une langue précise, sans fioriture, qui fait parfois très mal. »
Josée Lapointe –
La Presse
« Nicolas Charette a la forte faculté de se mettre dans la peau d’un autre. Capable, surtout, de porter une attention aiguë aux fêlures intimes, aux dépendances et au manque, par le biais d’une écriture sobre et percutante. Inutile de chercher plus loin. »
Christian Desmeules –
Le Devoir
« Aimant puiser directement dans le réel, Nicolas Charette a une écriture sobre et hyperréaliste qui trace avec précision les contours du quotidien. »
Marie-Louise Arsenault,
Radio-Canada/Plus on est de fous, plus on lit
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Entrevue à la 16e minute]