« J’ai lu votre texte. Il m’a beaucoup touché. C’est, de toute ma vie, parmi les plus exacts que j’aie lus sur mon travail. » Tels ont été les premiers mots de Denys Arcand à Carl Bergeron, jeune essayiste de quarante ans son cadet, après qu’il a pris connaissance de Un cynique chez les lyriques. En effet, c’est un portrait sensible du cinéaste que l’auteur ébauche ici à travers une lecture et une interprétation serrées de son travail, des premiers films pour l’ONF jusqu’aux films de consécration. Lettré casanier et ironique, lecteur de Gibbon et de Machiavel, pré-boomer étranger au nationalisme canadien-français comme au lyrisme de la Révolution tranquille, Arcand cultive une sensibilité en porte-à-faux avec les grands mythes collectifs qui ont forgé la société québécoise. Cette sensibilité, que d’aucuns ont qualifiée avec raison de « cynique », sans avoir toujours conscience de la signification du mot (qu’ils attribuent à un trait de caractère plus qu’à une intelligence des choses), révèle une vision du monde profondément marquée par le poids des rapports de force et de l’Histoire. À l’origine de nombreux malentendus blessants, elle a valu à Arcand d’être accusé, selon l’idole lyrique du moment, de mépriser les prolétaires, la nation, la social-démocratie ou les jeunes, et au final d’être indifférent au sort du Québec.
Dans une langue claire et élégante, Carl Bergeron remonte aux sources intimes du cynisme philosophique d’Arcand et montre au contraire la filiation trouble et émouvante qui n’a cessé d’unir celui-ci à son pays natal, dans une tension permanente entre le sentiment d’appartenance et la nécessité de faire une œuvre. En complément de lecture, un Denys Arcand attentif lui fait écho par des annotations mordantes et éclairantes, évoquant tantôt des anecdotes, proposant tantôt des explications sur son parcours.
« Écrit dans une prose raffinée, l'ouvrage de Carl Bergeron mérite qu'on s'y attarde, ne serait-ce que parce qu'il offre une lecture peu usuelle de l’œuvre de l'un de nos plus grands cinéastes. »
Anne-Christine Loranger -
Séquences
« Un essai intelligent et sensible »
Paul Jacques -
Le Clap
« Un livre fabuleux »
Sophie Durocher -
Ici et là / VOX
« Un livre que je recommande à tout le monde. Une très bonne lecture sur ce grand cinéaste »
Olivier Lamothe - Radio Montréal 101,5 (CIBL)/Cinéfix
À travers cet essai éclairé et pertinent sur l’œuvre de Denys Arcand et son rapport à la société québécoise, Carl Bergeron offre un captivant dialogue intergénérationnel grâce à la générosité du cinéaste qui s’est prêté spontanément à l’exercice.
Manon Dumais -
Voir
« Une analyse pointue, précise de l’œuvre d’Arcand. Dans ces notes-là, il y a de parfois de l’anecdotique vraiment éclairant, rigolo et parfois, il y a un contre-point, des compléments à ce qui est raconté, une précision historique. C’est une réflexion sur le Québec qui se lit très bien. »
Catherine Perrin -
Radio Canada / Médium large
« Une analyse de l’œuvre d’Arcand d’une grande pertinence et d’une grande clairvoyance. »
Pierre Cayouette –
L’Actualité
« C'est vraiment intéressant. J'ai lu ça comme un roman, je ne voulais plus fermer le livre. C'est très bien écrit. »
Émilie Perreault - 98.5 FM / Chronique Arts et spectacles
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Critique de 7:00 à 8:05]
« Cela va devenir le portrait de référence de Denys Arcand.»
Sylvain Ménard - 98.5 FM / On aura tout vu
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Critique à 5:40]
« Carl Bergeron est très brillant et a bien saisi toute l’œuvre de Denys Arcand. »
Claudia Larochelle - 98.5 FM / On aura tout vu
[
Critique à 5:40]
« À partir d’une réflexion sur l’œuvre du cinéaste Denys Arcand, Bergeron examine la condition québécoise dans sa complexité. Il s’agit d’un livre absolument remarquable. Bergeron explore l’univers d’Arcand avec finesse. […] Si
Un cynique chez les lyriques nous révèle en Arcand un cinéaste de génie, il nous dévoile en Carl Bergeron un essayiste remarquablement doué. »
Mathieu Bock-Côté – 24 heures
«Cet essai, vraiment remarquable, possède le mérite de peu traiter l’œuvre d’Arcand sous l’angle de la critique cinématographique — ce qui a été fait — mais plutôt à travers sa vision sans illusions de sa société, histoire et démographie à l'appui d'une thèse de l'échec annoncé. […] On suit le fil du jeune essayiste avec fascination, lui qui le déroule sur l’œuvre entière. »
Odile Tremblay –
Le Devoir
« J’ai lu ce livre avec intérêt. Ça nous explique ce qu’est Denys Arcand, la pertinence de son travail et son impact. Une lecture que je recommande. Un portrait pertinent. C’est super bien écrit, accessible. »
Sylvain Ménard - 98,5 FM / On aura tout vu
« Remarquable essai. »
Michel David –
Le Devoir
« Une analyse pointue, précise de l’œuvre d’Arcand. Dans ces notes-là, il y a de parfois de l’anecdotique vraiment éclairant, rigolo et parfois, il y a un contre-point, des compléments à ce qui est raconté, une précision historique. C’est une réflexion sur le Québec qui se lit très bien. »
Catherine Perrin - Radio-Canada / Médium large
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Entrevue]