En nous racontant sous forme romanesque l’histoire véridique de son père, Joanna Gruda dépeint une enfance hors du commun, qui commence à Varsovie à l’orée de la guerre et qui s’achève dans Paris libéré. La nécessité, pour les Juifs d’Europe, de fuir et de se cacher, les délices de l’école buissonnière, l’occupation allemande, les amourettes heureuses ou malheureuses, les bombardements qui ont accompagné l’offensive alliée, la joie de retrouver les êtres aimés qu’on croyait perdus, l’abîme dans les yeux de ceux qui sont revenus des camps, tout cela est raconté sans la moindre sentimentalité, rendant plus palpable encore le tragique qui imprègne ces années sombres.
En plus d’être passionnant, L’enfant qui savait parler la langue des chiens est une formidable leçon de résilience et de débrouillardise.
Josée Lapointe, La Presse
C’est un coup de cœur ! Il y a beaucoup d’humour et c’est écrit magistralement parce que se mettre à la place d’un enfant pour raconter une histoire, c’est casse-gueule et Joanna Gruda a remporté son pari haut la main. J’ai beaucoup, beaucoup aimé ce livre-là.
C’est touchant, c’est intelligent.
Chrystine Brouillet, Salut, Bonjour !, TVA