Johnny, tout juste vingt-deux ans, débarque à Montréal. Pas question de rester à Odanak, là où les rues ne sont pas pavées, là où les maisons, jamais achevées, trop petites, renferment des femmes transies de piété et des hommes qui ne rêvent que de chasse. Parce qu’il a le teint mat, l’œil sombre, la crinière noir corbeau, il se fait passer pour un Italien et commence à accomplir les sales boulots de la petite pègre.
C’est là qu’il rencontre Valentine à la blondeur qui piège le soleil, Valentine au profil de médaille, aux longues jambes grâce auxquelles elle quittera Ville-Émard à tout jamais. Rien – retours aux sources, renoncements, sacrifices – n’arrêtera la folle chevauchée dans laquelle ils se sont lancés en voulant changer de vie.
Dans ce premier roman, Catherine Eve Groleau rend avec un étonnant pouvoir d’évocation ces éternels marginaux évoluant dans le clair-obscur de la petite criminalité et de la lointaine banlieue. Ce n’est que grâce à sa plume, qui leur redonne toute la grandeur tragique qu’ils ignoraient eux-mêmes posséder, qu’ils trouvent là où s’apaiser.
« Un livre très rythmé, vraiment bien écrit. Je vous le recommande. C’est pas facile, mais c’est très lucide, cela porte à réfléchir. C’est l’un des bons livres de la rentrée. » Patricia Tadros,
Radio-Canada
« Une jeune auteure qui est, à mon humble avis, très très très talentueuse. Je pense que c’est un nom qui va revenir dans la littérature québécoise. Une histoire qui se déploie avec un vocabulaire riche, beaucoup d’images. J’ai beaucoup aimé. » Line Boily,
Radio-Canada
« Une plume renversante. Un roman chavirant. Tout est bien dosé. Vraiment une œuvre magnifique, tragique, empreinte d’une grande violence. J’ai adoré ! » Marie-Laurence Boulet,
CISM/ Les Herbes folles
« Une plume vibrante qui nous fait vivre le quotidien des marginaux avec beaucoup de réalisme. » Nathalie Roy,
TVA
« La voix de Catherine Eve Groleau, forte, vibrante et imagée, m'a conquise. Elle excelle à dépeindre ces p'tits gens ordinaires et leur existence grise. [...] Quelques semaines après avoir lu le roman, des bribes et des images me reviennent, me hantent encore. Un coup de coeur spontané qui ne s'explique pas. Et une auteure qu’il me tarde de retrouver. » Marie-Claude Rioux,
Hop ! sous la couette
« Vraiment un très beau roman. C’est bien écrit. J’ai eu beaucoup de plaisir à le lire. » Danielle Perreault,
103,5FM
« Un roman réussi ! On aime l'écriture, le rythme et l'aspect très cinématographique du récit; la tendresse de l'écrivaine pour son héros masculin, Johnny; la réflexion sur la difficulté d'échapper à la banalité. » Anne-Josée Cameron,
Radio-Canada
« Cette vertigineuse peinture d’une famille brisée impressionne par sa justesse de ton et la profondeur de ses personnages. Catherine Eve Groleau, dont c’est le premier roman, est promise à un futur lumineux. » P.-A. Buisson,
Ton barbier
« La prémisse du roman me semblait peu originale, mais l’écriture de Catherine-Ève Groleau donne de la pesanteur aux personnages. Ils sont bien décrits, ils ont de l’ampleur. C’est finalement très intéressant. L’écriture est vraiment la force du roman. Un très beau premier roman. Une belle surprise. »
Maude Lemieux,
CKIA FM
« Quel roman dérangeant. Les personnages sont enfermés dans leur vie et ne peuvent changer. Cette forme de malédiction est particulièrement dérangeante. La quête d’identité est troublante, difficile et impossible. J’ai eu souvent envie de hurler. Signe que madame Groleau présente ici un univers singulier et percutant. » Yvon Paré,
Littérature du Québec
« Tragédie familiale québécoise échelonnée dans le temps et dispersée sur le territoire, ce premier roman est l’une des belles surprises de la rentrée littéraire 2017. Virtuose de la description, Catherine Eve Groleau sait rendre les époques et les ambiances au moyen des objets, des vêtements, des décors et des paysages qu’elle intègre à sa narration. Entre séduction et trahison, audace et maladresse, on s’attache immanquablement à cet univers dur et vibrant. » Sébastien Lefbvre (Librairie Gallimard),
Les Libraires
« Un roman coup de poing qui captive du début à la fin, et qui bouleverse, sans aucun doute. La plume de Catherine Ève Groleau est différente. Un premier roman qui donne envie de découvrir cette auteure! » Mélanie Malo,
Planète F