Finalement, Olav plante franchement ses yeux dans ceux d’Élisa. Un silence électrique, fervent, entre eux.
Il murmure, prononçant exagérément chaque syllabe :
— Il faut que je te dise, je suis fou. J’ai toujours su que ma tête était fêlée.
Tout jeune déjà. C’est dans la famille. Le sang slave, ou germanique, ou juif…
Élisa hésite sur le sens de la phrase, un instant suspendue au bref pincement de coeur qu’elle a suscité. Elle prend parti pour la légèreté, levant au ciel des yeux sceptiques avec une petite moue comique :
— Oui, je vois ça…
Il insiste :
— Je te jure, fou à lier !
Elle se tait.
Il sourit et ses yeux se teintent de violet dans la lumière voilée. Le serpent à son poignet rentre vivement la langue.
Dans ce roman bref, percutant, Brigitte Haentjens explore les états limites de la sexualité, du désir. Elle creuse en profondeur les liens qui unissent la création, l’amour, la mort.
« Un roman sensuel qui transpose la passion de son auteure, pour la création artistique, aux étreintes de deux inconnus sur une île du Nord. » Mario Cloutier,
La Presse
« Une beauté de livre. Très, très charnel. Une plume directe, très imagée. » Jhade Montpetit,
Radio-Canada
« Un roman sensuel, charnel. C’est vraiment puissant. Un très beau roman qui nous donne des frissons. » Martin Vanasse,
Radio-Canada
« Un petit bijou de livre que ce texte poétique. »
Nathalie Roy,
TVA
« Comment vous parler de ce roman d’à peine 106 pages, sans trahir toute la beauté et l’érotisme qui s’en dégage ? [Ce livre] m’a séduite, touchée, chamboulée. » Marie-Anne Poggi, Facebook
« C’est torride, vraiment. Il y a de magnifiques pages érotiques, et ça m’a plu. C’est bien écrit, et écrit par une femme qui n’a pas froid aux yeux, et dans le respect. C’est très beau ! » Françoise David,
ARTV
« J’avais hâte aux petits moments en italique, où tu as vraiment l’impression que c’est Brigitte Haentjens qui parle. Je voyais la metteure en scène. C’était bien tissé dans le récit, et c’est la partie que j’ai le plus aimé. » Eve Landry,
ARTV
« Une centaine de pages d’intensité, entre pulsions de vie et pulsions de mort. » Martin Prévost,
Pieuvre.ca
« En une centaine de pages, nous passons à travers une gamme de sentiments, et explorons un aspect très charnel de l’écriture de la dramaturge, qui décrit à merveille la magie d’une nouvelle relation.» P.-A. Buisson,
Ton barbier
«
Un jour je te dirai tout est une expérience sensitive fulgurante condensée dans une centaine de pages, à lire et à relire, pour le plus grand plaisir des sensations et émotions retrouvées du grand amour. » Laetitia Ramamonjisoa,
NevrosArts