Il y a les cinémathèques pour les conserver et les programmer, mais qu’est-ce qui demeure en chacun de nous des films que nous avons vus pour la première fois au cinéma ? Que reste-t-il de nos amours cinématographiques ? André Habib se livre à une exploration docte et maniaque de ces restes de cinéma qui s’accumulent, en désordre, dans la mémoire du cinéphile, la sienne et celle d’une vingtaine d’autres fous de cinéma qu’il a interrogés et pour qui le septième art est une passion, un vice impuni. Universitaire mais mordu, il signe un essai sur la cinéphilie qu’il considère comme une discipline anarchique.
Ce que la presse en dit
« Un essai attachant, [qui tente] de cerner les motifs et rituels les plus secrets de la cinéphilie. À la fois maniaque dans l'évocation des souvenirs et volontairement impressionniste dans son projet d'ensemble, il est, en fait, un recueil "à la première personne collective", les récollections de l'auteur (né en 1975) se mêlant à d'autres souvenirs recueillis auprès de figures plus âgées de la cinéphilie québécoise. »
Joachim Lepastier, Cahiers du cinéma
« Cet essai sur les mémoires entremêlées, touffu, échevelé, sans concession mais non sans générosité, se transforme au fil des pages en voyage hanté dans les âmes cinéphiles. »
Odile Tremblay, Le Devoir
« Avec verve et érudition, il nous parle surtout de ces « impressions » de cinéma, des souvenirs qu’il en garde.Pour les cinéphiles et les mordus du 7e art, cependant, ce livre est un petit bijou! »
Anne-Marie Genest (Librairie Pantoute), Les libraires
« [Cet ouvrage] n'est pas seulement un livre sur le cinéma. C'est une expérience qui se prolonge en nous (il hante). Le genre de livre, comme les romans à suspense ou les histoires d'amour fou, que l'on ne peut plus lâcher. »
Jean-Philippe Gravel, Ciné-Bulles