Après le succès mondial d’Un dimanche à la piscine à Kigali, Gil Courtemanche nous revient avec un roman bref, intimiste. Une belle mort s’attache à décrire les tragédies, l’horreur au quotidien, les grandes lâchetés et les amours insensées comme on les vit au sein d’une famille.
Noël. Le repas du réveillon. Toute la famille est réunie autour du père et de la mère. Hier encore figure imposante qui terrorisait ses enfants, le père, victime du parkinson rigide, est aujourd’hui prisonnier de son corps. Les paroles qui résonnent dans sa tête n’arrivent plus à franchir ses lèvres. Les mouvements qu’il veut faire le trahissent.
André, l’aîné de la famille, approche la soixantaine. Il n’a jamais aimé son père, celui-ci ayant trop abusé de son pouvoir, trop menti, trop manipulé ses proches pour sauvegarder son image de toute puissance. Pourtant, il ne peut s’empêcher d’être profondément touché en étant le témoin de la déchéance de cet homme.
Que faire quand on est en présence de quelqu’un à qui désormais tous les plaisirs sont interdits ? Faut-il prolonger sa vie, ou plutôt l’aider à l’abréger ? Autour de la table, les
avis sont partagés.
Gil Courtemanche nous fait vivre encore une fois une expérience humaine bouleversante. En mettant merveilleusement en scène ce drame qui interpelle chacun de nous, il pose de façon nouvelle mais tout aussi magistrale la question qui était au cœur de son premier roman : Pourquoi vivre ? Pourquoi mourir ?
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