Ce livre est une contribution philosophique engagée au débat sur l’université qui fait rage au Québec depuis quelques années, mais surtout depuis le printemps 2012. Il s’agit d’une contribution philosophique parce que l’auteur s’appuie sur l’approche du grand théoricien de la justice John Rawls. En outre, c’est aussi un travail engagé parce que l’ouvrage constitue une intervention partisane dans le débat.
Il y est bien sûr question de gratuité scolaire. D’abord, la gratuité à l’université est une recommandation du Rapport Parent. Ensuite, il s’agit d’un modèle viable, comme le prouve l’expérience de certains pays européens. Il y est aussi bien sûr question du sentiment d’assister à la transformation progressive de l’université selon un modèle d’entreprise : hauts salaires des dirigeants, dérive immobilière, clientélisme, dépenses exorbitantes de publicité, etc. Mais encore faudrait-il que nos universités soient bien gérées. Et l’auteur montre, preuves à l’appui, que c’est loin d’être le cas.
Michel Seymour dénonce le mépris de la démocratie et du travail intellectuel que la crise récente a révélé chez nos élus et nos directeurs d’université. Il fait des propositions concrètes pour que l’université retrouve le rôle qui doit être le sien, celui de fournir des services essentiels non seulement aux étudiants et aux chercheurs, mais à toute la population québécoise.
« essai pertinent et actuel. »
Nicolas Bourdon -
L'Action nationale
« Riche, informé, généreux et raisonnable, cet ouvrage académique, mais dont l’auteur ne cache ni les valeurs qui l’habitent ni les convictions qui l’animent, constitue selon moi une remarquable contribution à notre discussion collective sur un enjeu dont chacun doit convenir qu’il est de toute première importance. »
Normand Baillargeon –
Le Libraire
« Après une première partie plutôt théorique qui vaut l'effort, la seconde partie de l'ouvrage sert de laboratoire expérimental aux principes philosophiques de l'égalité des chances. À l'étude, les dérives immobilières de nos universités, leurs cafouillage de gouvernance et une prise de position intelligente dans un débat actuel. »
Éric Dupont -
L'Actualité
« Philosophe aux idées claires et tempérées, Michel Seymour n’en reste pas moins un penseur engagé capable d’une saine colère devant les ennemis de la justice. »
Louis Cornellier –
Le Devoir
« Un ouvrage intéressant qui tombe très bien. À lire! »
Isabelle Maréchal -
98,5 FM
« Un essai à lire à quelques jours à peine de l’ouverture du Sommet sur l’enseignement supérieur. »
Jean-Philippe Cipriani -
Radio-Canada / Plus on est de fous plus on lit !
« Michel Seymour démontre que le droit à l’éducation pour tous est un principe fondamental, bloqué par une conception entrepreneuriale de l’université. »
Anne Laguë -
Le Progrès Villeray
Gratuité scolaire : une option à considérer?
Entrevue avec Esther Bégin et Stéphane Gendron
Canal V - Face à face
Entrevue sur Radio-Canada / Première heure
Débat entre Dominique Anglade et Michel Seymour
Radio-Canada / Médium large
Entrevue avec Paul Journet
La Presse
« Dans cet ouvrage touffu aux nombreuses références, le philosophe jette ensuite un regard sur l'Université comme entreprise, le sous-financement et le «mauvais» financement, l'influence de la hausse sur l'accessibilité à l'université, le rôle central des recteurs dans la crise et, à la «lumière» de la loi 12, «la loi et l'ordre contre la «rue» et le désordre». »
Daniel Lemay -
La Presse
Entrevue avec Anne-Marie Dussault
RDI - 24 heures en 60 minutes
« Une vision, des idées, une réflexion de ce que devrait être cette institution. » – Jacques Beauchamp
Jacques Beauchamp -
Radio-Canada/Désautels
« Le philosophe Michel Seymour en appelle à une «utopie réaliste» dans le débat sur les droits de scolarité.»
Éric Desrosiers -
Le Devoir
« Le philosophe Michel Seymour s’invite dans le débat entourant les frais de scolarité avec le lancement de son dernier essai intitulé Une idée de l’université. Selon l’auteur, le seul compromis possible – pour le moment – est le gel des frais de scolarité, tout en préconisant la gratuité scolaire. »
Caroline d’Astous –
Huffington Post Québec