Francine D’Amour est née à Beauharnois en 1948. Diplômée en lettres de l’Université de Nice et de l’Université d’Ottawa, elle s’est taillé une place de choix dans le paysage littéraire québécois.
Les Dimanches sont mortels, son premier roman paru en 1987, a reçu le prix Guérin, de même que le prix Molson de l’Académie des lettres du Québec. Appréciée du public québécois comme du public français, elle se signale sur les deux continents. Son second roman, Les Jardins de l’enfer, la place parmi les finalistes pour le Prix des lectrices du magazine Elle (France). Presque rien, son troisième roman, a été récompensé par le Prix Québec-Paris. Plus récemment, Le Retour d’Afrique (Boréal, 2004) a été sélectionné pour le Prix littéraire des collégiens, le Prix des libraires du Québec et le Prix du roman d’amour du Prince-Maurice; il a reçu en 2006 le Prix à la création artistique du CALQ en lien avec la Ville de Laval. Sa traduction anglaise est parue aux éditions Douglas & MacIntyre.
Francine D’Amour participe à plusieurs revues artistiques, dont Art Le Sabord et la revue française Aube Magazine. Elle est régulièrement invitée à participer à des colloques, conférences et festivals, tant au Québec qu’à l’étranger. Elle a enseigné la littérature au Collège Montmorency jusqu’en 2007.
À propos de Le Retour d’Afrique
Un roman magnifique et douloureux.
Marie-Claude fortin, La Presse
Un roman lancinant et érudit, à la fois tendre et violent, qui nous entraîne dans un fascinant voyage.»
Le Libraire
L’écriture de Francine D’Amour atteint ici des sommets.
Nuit Blanche
À propos de Presque rien
D’une narration à l’autre, c’est une leçon sur la perception des choses et des gens que construit savamment Francine D’Amour. Et si l’on est souvent amusé, voire médusé, par l’ampleur du gouffre entre ce que rapporte le narrateur sur chaque personnage et ce qu’en dit Légaré, la voyeuse, on est encore plus souvent admiratif devant cette extraordinaire et brillante tapisserie qui constitue Presque rien.
Julie sergent, Lettres québécoises
[…] Il faut à ce sujet noter la maîtrise de l’écriture de Francine D’Amour, qui sait maintenir ses personnages, notamment grâce à l’humour et l’ironie ou l’auto-ironie, dans une tension qui ne cède jamais le pas à la grandiloquence tragique ou au pathos, quelles que soient les circonstances qu’ils affrontent.
Blandine Campion, Spirale
L’auteur multiplie, sans jamais en perdre la maîtrise, les points de vue, faisant alterner les récits «intérieurs» de l’héroïne et récits «extérieurs», décrivant les mœurs avec une ironie certaine.
Fabrice Gagnon, Québec Français
La richesse du roman tient à la confrontation de ces regards, et aussi à sa structure envoûtante où s’entremêlent les voix et les destins des personnages.
Marie-Claude Bourdon, Elle Québec
À propos de Écrire comme un chat
Francine D’Amour lit toujours avec cette même profondeur dans le conscient et l’inconscient de ses personnages. […] La difficulté d’être soi et seulement soi. Voilà tout le drame qui anime et inspire Francine D’Amour.
Pierre Cayouette, Le Devoir
À propos de Les Jardins de l’enfer
J’ai ouvert Les Jardins de l’enfer en salivant. J’y ai retrouvé, avec le plaisir trouble du récidiviste, cette efficacité de la narration dont l’auteur sait s’absenter en se glissant subtilement dans le monologue intérieur de ses personnages. […] Par une transparence qui a le tranchant du quartz, l’écriture de Francine D’Amour séduit.
Jean-Roch Boivin, Voir
Francine D’Amour sait écrire. Son deuxième roman, Les Jardins de l’enfer, est fascinant…
Aurélien Boivin, Québec Français
À propos de Les Dimanches sont mortels
Un premier roman à l’écriture raffinée, au sujet audacieux. Les Dimanches sont mortels révèlent le talent sûr d’une ingénieure du texte, dotée du regard chirurgical de l’observatrice implacable.
Josette Giguère, Nuit Blanche
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