Michel Seymour est professeur titulaire au département de philosophie de l’Université de Montréal. Il y enseigne depuis 1990. Détenteur d’un doctorat de l’Université du Québec à Trois-Rivières, obtenu en 1986, il a fait un stage doctoral à l’Université d’Oxford en Angleterre (1982-1983), sous la direction de John McDowell, et ses deux années d’études post-doctorales ont été réalisées à l’Université de Californie à Los Angeles, de 1988 à 1990, sous la direction de Tyler Burge.

Il a été président de la Société de philosophie du Québec de 1994 à 1996.

Michel Seymour s’intéresse à la philosophie anglo-américaine, tout particulièrement à la philosophie analytique. Ses domaines d’expertise sont la philosophie du langage et la philosophie politique. Une préoccupation centrale parcourt de façon transversale l’ensemble de ses recherches : tout ce qui touche de près ou de loin à la communauté, la communauté linguistique, la communauté natio­nale et la communauté politique. Il défend aussi les droits collectifs pour les peuples en philosophie du droit, l’anti-individualisme en philosophie de l’esprit et l’idée selon laquelle les groupes sont des unités de sélection en philosophie de la biologie.

Il a publié en 1994 Pensée, langage et communauté. L’ouvrage s’est classé parmi les finalistes pour le prix Raymond-Klibansky. En 1999, il a fait paraître La nation en question, qui a reçu des échos très élogieux dans les revues. En 2001, il a publié Le Pari de la démesure, qui s’est mérité le prix Richard-Arès de la Ligue d’action nationale pour le meilleur essai québécois. Il a fait paraître en 2005 L’institution du langage aux Presses de l’Université de Montréal. Cet ouvrage s’est classé par les finalistes pour le prix Raymond-Klibansky et pour le prix de l’Association canadienne de philosophie. En 2006, il a fait paraître aux Presses de l’Université de Montréal Profession : philosophe. 

En 2008, il a publié De la tolérance à la reconnaissance. Une théorie libérale des droits collectifs aux Éditions du Boréal. Cet ouvrage a remporté le prix du livre 2009 de l’Association canadienne de philosophie et le prix Jean-Charles Falardeau 2010 de la Fédération canadienne des sciences humaines. Son livre Une idée de l’université. Propositions d’un professeur militant (2013), est son deuxième ouvrage chez Boréal.