Après trois romans, Marie-Sissi Labrèche propose un recueil de nouvelles pour lecteurs avertis. Amour, haine, sexe, folie… Les personnages écorchés se jouent de tout, mais surtout de la langue...
L’amour, celui qui fait du bien mais aussi celui qui fait mal, est au centre de ces nouvelles, portées par l’écriture vive, ludique et rythmée de l’auteur. L’amour soft-porno d’un couple, celui d’une fillette pour un adulte, l’étonnante relation avec la mère, le délire incestueux, l’amour catastrophe ou passionnel, autant de possibilités déclinées par Marie-Sissi Labrèche dans ce recueil trash réservé aux seize ans et plus… Une magnifique novella, «Mon Montréal à moi», clôt le recueil et nous transporte dans l’univers intime de Marie-Sissi la Montréalaise, amoureuse de sa ville.
Nous rassemblons ici une nouvelle inédite et d’autres déjà publiées en revue sur une période de vingt ans, certaines introuvables, et qui viennent éclairer l’oeuvre romanesque.
« Elle est maintenant assise sur le sol, toujours offerte, et elle le fixe avec toute sa volonté d’être baisée par lui. Elle respire toujours fort, ses narines s’ouvrent et se ferment comme celles d’un bouc en plein combat sur une montagne de Nubie en Égypte. Elle est à peu près sûre qu’elle est belle comme ça, qu’elle donne envie, elle se dit qu’il va craquer, qu’il va se jeter sur elle et l’écraser de tout son poids, qu’il va l’embrasser de la tête aux pieds, l’avaler avec sa grande bouche, sniffer ses aisselles, entrer ses doigts partout, l’enserrer comme un bébé koala, et qu’ils rouleront dans le lit puis sur le tapis, traverseront la porte, le studio, rouleront dans le parking, dans la rue, ils prendront l’autoroute 10 et ils s’en iront comme ça loin, très loin, lui en elle, lui la roue, elle l’essieu, et ils rouleront jusqu’à ce qu’un pont s’effondre sous leur passage et qu’ils finissent encastrés entre deux dalles de béton en première page des journaux. »
«Le moins qu’on puisse dire à propos de Marie-Sissi Labrèche, c’est qu’elle frappe toujours fort, dans la tête comme en bas de la ceinture ou dans le ventre. Ça égratigne, mais on en redemande.»
Steph Rivard -
Coup de pouce
« Si vous aimez ce que Marie-Sissi Labrèche a publié jusqu'à maintenant, alors ce recueil est un incontournable : différent, déstabilisant, voire vexant à souhait. »
Émilie Fortin -
Nuit blanche
« Connue pour une littérature crue et impudique, Marie-Sissi Labrèche maîtrise surtout l'art de sonder les profondeurs psychologiques de ses personnages. »
Marie-Louise Arseneault -
Radio-Canada / Plus on est de fous, plus on lit !
« Je lévite avec
Amours et autres violences de Marie-Sissi Labrèche. Ce recueil de 12 nouvelles parues dans les 20 dernières années, dont une intitulée
Effexor, est cru, violent, trash et douloureux. La talentueuse écrivaine montréalaise y explore ses thèmes fétiches: le sexe, la maladie mentale, les rapports amoureux tordus, le lien avec la mère et l'enfance difficile. On s'entend ici, les amis: ce n'est pas une lecture de plage. »
Hugo Dumas -
La Presse
« C'est alors par une écriture de l'affolement, un style fluide, un usage massif du discours indirect libre, une absence de ponctuation forte, qu'une distance salvatrice peut être prise face à la misère humaine, comme dans « Mon Montréal à moi » où chantent les blessures tendres de l'épopée contemporaine. »
Orianne Papin -
ActuaLitté
« Labrèche, une écrivaine qui se distingue par son
style full-contact et son imaginaire exalté »
Ginette Bernatchez -
Québec français
[Entrevue à
Dessine-moi un dimanche (SRC)]
« Amour et autres violences, c’est une douzaine de textes parus au fil des ans dans diverses revues. On y retrouve les obsessions de l’écrivaine: la sexualité, le corps, la mère, la folie, la violence des sentiments, les amours maladives, les blessures de l’enfance, mais aussi le désir d’enfant, ou l’enfant né du désir. » — Chantal Guy,
La Presse
« Avec une aisance désarmante, l’écrivaine s’approprie l’intimité de ses personnages, jusqu’au plus profond de leur âme. Son style y est pour quelque chose, bien entendu. Un style fluide, une logorrhée de mot et d’images qui forment, au final, le portrait souvent bien noir de celles qui osent aimer jusqu’à la folie. » — Josée-Anne Paradis,
Le Libraire
« J'adore lire du Marie-Sissi Labrèche ! Cette auteure nous transporte dans son univers tordu où le sexe, l'amour, la soumission, la tristesse et parfois le bonheur se mélangent. De toutes les nouvelles, ma préférée est la dernière du livre. Un texte fort, inventif et saisissant! Si vous ne connaissez pas l'univers littéraire de Marie-Sissi Labrèche, ce livre est une bonne incursion. »
Isabelle Lacasse – Rouge FM
« Pour moi, le dernier morceau, Mon Montréal à moi, c’est une pièce d’anthologie. »
Sophie Cadieux - Télé-Québec / Bazzo.TV
[
Entrevue à Retour sur le monde (SRC)]
« Marie-Sissi Labrèche écrit très bien. La folie est là, la violence aussi. Des amours maladives, tordues, jamais simples et en même temps, ça se termine par un texte magnifique. C’est un beau recueil de nouvelles. »
Anne Michaud Radio-Canada / Bernier et cie
« Mon coup de cœur : la dernière nouvelle « Mon Montréal à moi ». C’est tout elle. C’est tellement beau. Il y a tellement une charge émotive, poétique. Il y a un souffle. Ce n’est pas pour les cœurs fragiles ce petit recueil, mais le Montréal à moi vaut tout. »
Patricia Powers Radio-Canada /
Chez nous le matin
« Avec son recueil de nouvelles
Amour et autres violences, Marie-Sissi Labrèche propose une radiographie en 12 récits de ruptures amoureuses et de fractures d'amour-propre. De ces amours qui laissent sur le corps et le cœur des cicatrices où se lisent de grands drames et de petites tragédies. »
Rachel Nadon –
Huffington Post Québec
« Ces nouvelles ont été écrites entre 1995 et 2012. C’est du pur Marie-Sissi Labrèche. Deux nouvelles m’ont littéralement jeté par terre : la première et la dernière. […] On comprend que pour Marie-Sissi Labrèche, les nouvelles, c’est un terrain formidable d’expérimentation, c’est un terrain de jeux et le résultat de ces jeux-là n’est jamais inintéressant. »
René Homier-Roy Radio-Canada / C’est bien meilleur le matin
Autres entrevues :
Plus on est de fous, plus on lit (SRC)
Médium large (SRC)
On aura tout vu (98,5 FM