En 1968, dans un village côtier du Labrador, un enfant mystérieux voit le jour. Ni tout à fait homme ni tout à fait femme, les deux à la fois. Il n’y a que trois personnes qui sachent le secret. Les parents de l’enfant, Jacinta et Treadway, et une voisine, Thomasina, capable de tenir sa langue.
Les parents décident pour l’enfant quel sera son sexe aux yeux de la société. Mais, à mesure qu’il grandira, son autre « nature » refusera de se taire et l’accompagnera tout au long de sa découverte du monde, aussi fidèle que son ombre.
À partir de ce qui pourrait ne sembler qu’un fait divers, Kathleen Winter nous donne une œuvre d’une profonde beauté qui explore le fondement même de notre identité et de nos sociétés. Qui sommes-nous? Pourquoi la communauté des humains nous oblige-t-elle tout le temps à renoncer à nous-même, qui que nous soyons ?
« Katleen Winter raconte [l'histoire d'
Annabel] brillamment. »
Sonia Sarfati -
La Presse
« Le roman suit Annabel Wayne dans sa découverte du monde et la relation complexe qu’elle entretient avec son autre "nature".»
Anicée Lejeune -
Métro
« Une réalité troublante traitée avec délicatesse. La nature sauvage et majestueuse du Labrador. Une réflexion sur la différence, l’isolement, l’intolérance, la cruauté. »
Monique Roy -
Châtelaine
« Un roman vraiment remarquable, écrit dans une langue extraordinaire, très bien traduite, avec énormément de symbolisme qui nourrit tout le propos du livre. Un grand roman. »
Jean Fugère -
Samedi et rien d’autre
« Pendant la lecture d’
Annabel, le lecteur peut presque sentir dans son cou le vent des côtes maritimes, respirer l’océan, tâter un peu cet univers peuplé de descriptions singulières. »
Claudia Larochelle -
Le Libraire
« Plein d'humanité, c'est un bon roman bien construit, très bien écrit. C'est aussi une excellente traduction. »
Christiane Melançon -
Radio-Canada/Bon pied, bonne heure
« […] la plume de Kathleen Winter est ensorcelante de beauté, autant lorsqu’elle décrit les paysages du Labrador que lorsqu’elle creuse les caractères de ses personnages. Dans ce premier roman impressionnant, l’écrivaine canadienne soulève des questions intéressantes sur le compartimentage du genre et de l’identité. »
Lisanne Rheault-Leblanc –
7 jours
« La vie est ici décrite comme une chose inouïe, où le chagrin côtoie constamment la tendresse, et où les joies ne vont pas sans les peines. Magnifique. »
André Roy -
Fugues
«
Annabel brouille les frontières entre la norme et l'exception pour laisser courir la nature, dont Kathleen Winter nous exhorte à accepter la magnifique diversité. »
Martine Desjardins -
L'Actualité
Entrevue avec Sarrah Osama -
CIBL
« C’est un univers où je voulais rester… C’est un sujet difficile, délicat qui est abordé avec beaucoup de sensibilité et de nuance. Ce roman est magnifique aussi pour les descriptions du Labrador. Un livre superbe qui mérite tous les honneurs qu’il a gagnés. »
Andrée Poulin - Radio-Canada/Divines tentations
[
Critique à 7 :30 minute]
« On explore le thème de l’identité, de la tolérance, de jusqu’où on est prêt à aller pour être soi-même. Un roman majestueux qui a du souffle, qui respire. C’est une histoire qui ne peut pas nous laisser sur notre faim. L’auteur nous fait sortir du simple fait divers pour nous amener à voir l’essence même de la cruauté, du mépris et de l’ignorance. Un roman que je recommande. »
Claudia Larochelle -
98,5 FM/On aura tout vu
« L’humanité des personnages et la délicatesse de leurs psychologies donnent à Annabel sa force et sa subtilité. »
Catherine Lalonde –
Le Devoir
« Avec
Annabel, Kathleen Winter signe un roman sur la différence. En accordant une égale importance aux trois membres de la famille sans jamais les juger ni les piéger, elle arrive à nous les faire aimer inconditionnellement.»
Candide Proulx –
Voir
« Ce roman intelligent qui porte un regard prenant sur la différence nous habite longtemps après sa lecture. »
Nora Merola -
MSN Livres
C'est un roman magnifique sur la différence. [...] L'atmosphère est de celles qui collent à la peau pendant le temps de la lecture. Et après. Les personnages sont forts, nuancés. Et crédibles.
Sonia Sarfati -
La Presse
Entrevue à
RDI
« Il y a des atmosphères, des échos qui se répètent dans ce livre qui font qu'à un moment donné, malgré soi on est envahi par cette quête de l'individu. Ce n'est plus une quête de savoir si on est un gars ou une fille, mais d'avoir un pied dans l'existence. »
Jean Fugères,
Radio Canada/Plus on est de fous on lit
« L’oeuvre, fort bien traduite en français, dévoile une écriture sensible et imagée, grâce à laquelle il est possible de se laisser transporter dans ce coin reculé du pays. Je suis plus qu’enchantée d’avoir découvert cette auteure et ce grand roman.» Mélanie Marcoux,
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