L’arbre canadien-français est atteint d’un mal étrange qui ronge à la fois ses racines et son feuillage. Depuis deux siècles, nous ne sommes plus seuls dans notre pays. Non plus qu’en nous-mêmes.
Quand nous tentons de nous saisir comme peuple, ou de nous projeter sur le monde, une présence s’interpose. Où que nous regardions, infailliblement nous rencontrons l’Autre – en l’occurrence l’Anglais –, dont le regard trouble notre propre regard.
Le Canadien français est un homme qui a deux ombres.
J. B.
« Lisez cela s’ il vous arrive de vous éprendre de ce qui est rare et définitif. Livre exigeant, difficile, mais clair. Nietzsche vante une certaine tradition de la pensée et du style français, concis, pénétrants, cruellement lucides. L’essai de Jean Bouthillette a droit à semblable louange. »
Pierre Vadeboncoeur (extrait de la postface)
Ce que la presse en dit
«
Le Canadien français et son double, de Jean Bouthillette, est un des rares vrais chefs-d’œuvre de notre littérature politique. Dans une langue méditative et poétique, l’auteur a cherché à comprendre la psychologie collective des Canadiens français alors qu’ils devenaient Québécois. » Mathieu Bock-Côté,
Journal de Montréal
« Un appel lucide à nous libérer de la tutelle fédérale et à nous désaliéner. Chaque mot de ce grand petit livre est à méditer et à reprendre dans l’argumentaire de notre inévitable libération. » Jacques Lanctôt,
Journal de Montréal
« Si je vous parle de l’essai
Le Canadien français et son double de Jean Bouthillette, publié originalement en 1972, dans une chronique sur les nouveautés livresques, c’est que sa réédition confirme qu’il est plus actuel que la majorité des réflexions qui se publient de nos jours. » Simon Rainville,
L'Aut'journal