Une jeune femme franchit sans cesse la frontière entre la vie et la mort, entre le présent et le passé. C’est ainsi que la vaste étendue qui jouxte l’auberge où elle dort est parfois la mer, parfois un champ de maïs. Elle vit parfois au milieu du monde moderne, de notre «société des loisirs», parfois dans le village où elle a un jour, dans une autre vie, été une enfant solitaire. Ying Chen poursuit ici son exploration du temps et de la mémoire. Cette fois, c’est le monde de l’enfance qu’elle évoque dans une prose dépouillée à l’irrésistible pouvoir d’envoûtement.
Publié en coédition avec le Seuil.