En pleine tempête de neige, un ours blanc attaque un campement inuit et éviscère de nombreux chiens. Convaincus que l’animal est malade et qu’il s’en prendra de nouveau aux leurs, des chasseurs se lancent à sa poursuite au péril de leur vie. Parmi eux, le jeune Kamik, qui rêve de manier le harpon avec la même aisance que son père, découvrira rapidement les dangers d’une existence que l’environnement arctique ne cesse de menacer.
Paru il y a cinquante ans, Uumajursiutik unaatuinnamut (Chasseur au harpon) est considéré comme le premier roman en inuktitut jamais publié. Cette aventure trépidante, marquée de bout en bout par la violence et la mort, nous plonge dans la réalité d’une communauté encore préservée de l’intrusion de la modernité. Surtout, à travers la traque symbolique d’un ours et le dur apprentissage d’un jeune garçon, elle met en scène le combat immémorial que ces hommes et ces femmes doivent livrer pour survivre.
D’une puissance et d’une âpreté rares, ce roman fondateur a grandement contribué à l’essor de la littérature autochtone au Canada. Il est ici traduit pour la première fois à partir du texte original en inuktitut.
Ce que la presse en dit
« Un classique de la littérature inuite a retrouvé ses racines. Après 50 ans, Chasseur au harpon, premier roman autochtone publié au Canada, a enfin été traduit en français et en anglais à partir du texte original en inuktitut. »
« Un récit haletant et d’une grande beauté. »
Louis-Philippe Ouimet, Le Téléjournal (Radio-Canada)
« Un livre rude, un livre d’hiver. Un roman de survie et de transmission. Un livre qui va véritablement au centre des choses. Très intéressant. »
Patricia Powers, En direct (Radio-Canada)
« Une histoire vraiment fascinante. Un roman marquant imprégné de faits vécus. Une langue à la fois simple et belle. C’est très stylé, très novateur. »
« Le récit, qui est rédigé de quatre points de vue différents, plonge le lecteur dans le quotidien d’une communauté inuit et dans la dynamique culturelle entre les hommes et les femmes. »