Chacun des personnages de ces nouvelles est irrémédiablement unique, irrémédiablement seul, un «monstre de solitude». Cette solitude est parfaitement symbolisée par une image qui couronne tout le recueil, celle de ces stragglers, ces soldats japonais qu’on a retrouvés dans les îles du Pacifique et qui ne savaient toujours pas que la Seconde Guerre mondiale était terminée vingt-cinq ans après l’armistice.Ces personnages sont donc condamnés à occuper tant bien que mal le centre du monde qu’ils ont construit autour d’eux, mais n’est-ce pas là le sort de chacun d’entre nous? «L’écriture acerbe de Ook Chung se nourrit de multiples influences sans pour autant s’égarer sur les chemins de l’hommage ou de l’hermétisme grandiloquent. Voilà peut-être ce qui le distingue de tant d’œuvres publiées au Québec et ailleurs depuis les vingt dernières années et qui, en outre, confirme son effroyable nécessité.»
Antoine Tanguay, Le Soleil
«… un virtuose de la fabrication littéraire.»
Jules Nadeau, La Presse
Ce que la presse en dit
« Doté d'une triple identité culturelle, japonaise, coréenne et canadienne,Chung est connu pour manier une écriture acerbe avec force. »
Le Libraire
« Ce recueil de nouvelles poursuit une plongée dans les plus inquiétantes méandres de l'esprit, un voyage au bout de la nuit au parfum de désir et de mort. »
Antoine Tanguay - Le Soleil
« Ses nouvelles se déplacent dans le temps et l'espace. dépeignent un monde onirique à travers le voile du fantasme ou mieux, d'une fièvre. »
Caroline Montpetit - Le Devoir
«L'écriture, le talent de Ook Chung aussi bien que son art, correspond au fond culturel des nouvelles générations de lecteurs, de lectrices. »
Jean-François Crépeau - Le Canada français
« Les sept nouvelles [...] le consacrent comme virtuose de la fabrication littéraire. »
Jules Nadeau - La Presse
« La prose fluide [de Ook Chung ] amène des sujets pour le moins originaux. »
Alexandra Liva - Nuit blanche