La majorité des six mille cultures existantes sur terre auront probablement disparu d’ici la fin du siècle. Mais, contrairement à la lutte contre le déclin de la biodiversité, ce drame ne provoque pas grand émoi dans les médias. L’opération d’assimilation des nations dominées se déroule dans la discrétion depuis trois cents ans.
Si vous en parlez à un membre d’une nation dominante, il vous persuadera que cette tragédie n’a pas lieu, ou vous dira, sur un ton grave, que « c’est comme ça ». Surtout, il vous dira que le nationalisme – le sien, à tout le moins – n’a rien à voir dans l’affaire. Pour vous convaincre, il puisera dans toute une panoplie de mythes qui circulent largement dans nos sociétés.
Ce sont ces mythes qu’Emmanuel Lapierre déboulonne ici, pour nous présenter ensuite un concept nouveau, celui du duel culturel des nations.
Slalomant entre savoirs et littérature, il réussit l’exploit de nous présenter la question nationale sous un jour neuf. Pour l’auteur, la volonté de connaître son identité nationale recèle un formidable potentiel d’émancipation. Avec ce livre, il nous invite à rêver à des nations vivant dans la paix et la solidarité. À un monde délivré de la menace de disparaître.
« Premier essai d’Emmanuel Lapierre, Le Duel culturel des nations vient déboulonner plusieurs mythes en la matière en nous présenta la question nationale à travers de nouvelles lunettes. »
« Dans cet essai qui propose un regard neuf sur le nationalisme québécois, Emmanuel Lapierre convoque autant des philosophes (Hans Kohn, Hannah Arendt et Johann Gottfried Herber) que des littéraires (Alfred Kazin, An Antane Kapesh et Jean Bouthillette) et des institutions sportives (Canadiens de Montréal) pour expliquer comment l’émancipation d’un peuple passe par sa volonté de connaître son identité nationale. C’est à la fois frais et plein d’émotions! »