L’enfant nous bouleverse toujours. Qu’il soit à nous ou à quelqu’un d’autre. Qu’il soit entouré des soins inquiets de ses parents ou qu’il soit abandonné. Qu’il nous arrive ou qu’il nous soit arraché. Dans tous les cas, l’enfant nous bouleverse.
Dans ces nouvelles, Caroline Montpetit nous parle des enfants d’ici et d’ailleurs, riches ou pauvres. Des histoires finement ciselées, concises, qui nous vont droit au cœur.
Ce n’était pas la première fois que Leila abordait l’épineuse question de l’identité de son père avec Hélène. En fait, cette interrogation avait surgi entre elles dès que Leila avait eu l’âge de raison, et qu’elle avait compris, en discutant avec ses amies d’école, que le fait de ne pas connaître son père était une situation d’exception. Hélène, de son côté, avait préparé le terrain depuis longtemps. Année après année, elle lui avait expliqué qu’à la fin de la trentaine, elle n’avait toujours pas d’âme sœur en vue, et que son désir d’enfant avait alors pris une telle ampleur qu’elle avait décidé d’en faire un seule. Et Leila était née, petit paquet de chair et de sang, de la rencontre d’un ovule d’Hélène et d’une flaque de sperme d’un donneur inconnu, sous les hospices d’un gynécologue obstétricien de garde ce jour-là, d’ailleurs pas trop mal de sa personne.
Ce que la presse en dit
« Un recueil qui nous fait beaucoup voyager. Un livre essentiel, indispensable. »
Lorraine Pintal - Vous m’en lirez tant, Radio-Canada
« Justesse de ton, sens du détail. Et art consommé de la chute. »
Anne Normand - La Voix de l’est
« On sent bien que les six nouvelles qui composent ce nouveau recueil viennent du ventre. [...] Un tout très riche, très prenant, qui nous touche là, au cœur…et au ventre. Qui appelle la vie. »
Danielle Laurin - Le Devoir
« L’écriture sensible et efficace se jumelle à une facture succincte, amenant avec brio les chutes imprévisibles exigées par les normes de la nouvelle. Bref, un parangon du genre ! » Paul Proulx - Voir