Publiée à l’occasion du soixantième anniversaire des Éditions du Boréal, cette édition spéciale à tirage limité fait partie d’une sélection qui met à l’honneur douze titres parmi les incontournables du catalogue de la maison.
Un jeune homme de vingt-trois ans a quitté son pays de façon précipitée. Un homme épuisé y retourne, trente-trois ans plus tard. Le jeune homme est passé de l’étouffante chaleur de Port-au-Prince à l’interminable hiver de Montréal. Du Sud au Nord. De la jeunesse à l’âge mûr. Entre ces deux pôles se trouve coincé le temps pourri de l’exil.
« […] Dany Laferrière livre son roman le plus émouvant, le plus dense, le plus inspiré, le plus accompli. »
Pierre Cayouette, l’actualité.com
« J’ai adoré cette forme d’écriture particulière. Magnifique roman.»
Isabelle Maréchal, Radio-Canada/ Isabelle le matin
« Il redécouvre une île qu’il a perdue. Il le fait de façon très très pointue. Un simple tableau, une scène de rue, une personne peuvent lui révéler beaucoup plus de choses qu’un discours politique ou une grande thèse théorique. »
Patrick Granville, membre du jury du Prix Médicis 2009, Radio-Canada / RDI en direct
« Ça surprend le lecteur un livre en vers. Ce n’est fréquent. C’est même rare, unique, mais on se laisse porter par ce chant. C’est très beau. »
Dominique Fernandez, membre du jury du Prix Médicis 2009, Radio-Canada/ RDI en direct
« J’ai été impressionnée par la forme du livre, par l’écriture et par la beauté des descriptions des lieux d’ici et de là-bas. C’est vraiment beau. J’aimerais que les gens le lisent parce que c’est un livre magnifique. »
France Castel, Radio-Canada/ Pour le plaisir
« C’est la force du livre. Il ne s’arrête pas à une action. Il montre le gouffre qui est ouvert devant ces êtres incompris. C’est un témoignage de révolte, mais aussi un lyrisme. C’est écrit avec ses sentiments, ses sens, ses peines avec le retour déçu et le retour apaisé. »
Marie-Claire Blais, Radio-Canada / Désautels
« Une prose poétique dans laquelle la verve de Laferrière prend toute son ampleur. Magnifique! »
Anne Bourgoin, 7 jours