Une voix riche, profonde. Une présence magnétique sur scène. Un seul prénom, qui évoque une haute quête spirituelle. Des musiques où elle se permettait tous les mélanges, des rancheras mexicaines au country-folk américain et au jazz, en passant par la chanson française et les mélodies sud-américaines. Lhasa était unique, et son souvenir brûle encore dans nos mémoires.
Fred Goodman signe la première biographie de cette musicienne hors norme. Élevée entre les États-Unis et le Mexique dans un autobus scolaire transformé en caravane, entourée d’un père mystique, d’une mère incandescente et de trois sœurs qui mèneront plus tard une vie d’artistes de cirque, Lhasa a connu une enfance à nulle autre pareille qui allait marquer la femme et la chanteuse.
Bohème, Lhasa? Sans doute, mais elle n’en était pas moins ambitieuse, têtue, exigeante. Après deux albums qui lui avaient valu la célébrité au Québec et en Europe, elle ne désirait rien plus ardemment que s’imposer aux États-Unis, son pays, où elle était encore presque inconnue, quand la mort l’a fauchée à trente-sept ans.
L’auteur a rencontré de nombreux musiciens proches de Lhasa comme Bïa, Patrick Watson, Thomas Hellman et, bien sûr, Yves Desrosiers, intimement lié à la production du mythique La Llorona. En tentant de cerner le mystère Lhasa, c’est toute l’effervescence de la scène musicale montréalaise de la fin des années 1990 que Fred Goodman fait revivre sous nos yeux.
Ce que la presse en dit
« Une biographie très complète. »
« Ce qui est intéressant aussi, c’est tout ce regard sur la scène musicale montréalaise de la fin des années 1990. Je vous invite vraiment à lire ce livre-là pour continuer à perpétuer ce grand talent. »
« Un ouvrage qui nous permet de garder bien vivante sa mémoire. C’est une occasion de se familiariser avec sa vie, son œuvre. »