Se cachent, au fond de chacun de nous, des histoires. Parfois, elles s’éveillent pour nous rappeler l’existence d’êtres d’exception. Des êtres issus de notre passé, de notre enfance, ou de plus loin que nous encore, qui savent mieux aimer, mieux vivre, mieux mourir que nous ne le pourrons jamais. Toute une humanité nous habite, qui nous semble à la fois plus vraie que l’autre, et plus fragile aussi, espèces en voix de disparition.
La plupart de ces nouvelles révèlent de telles histoires cachées. Chacune met en scène des êtres irremplaçables. Un père qui disparaît au fond de la rivière avant la naissance de son fils, un ange déchu qui enflamme un groupe de jeunes voyageurs, une femme qui donne à un peintre la force de mettre une œuvre au monde, un enfant dont un couple a refusé la venue, un autre couple, au seuil de la mort, qui se découvre toujours hanté par le désir.
Chacune de ces nouvelles est une plongée vers l’humanité qui se cache derrière le quotidien, une échappée vers la part la plus vivante de nous.
«
Espèces en voie de disparition […] s’intéresse justement à la
nécessité de garder le courage d’aimer, d’écouter, d’aider ceux qui
vivent et qui souffrent. Un recueil sensible, des nouvelles d’une grande
délicatesse, des portraits précieux d’êtres que l’on veut protéger de
la mort, de la maladie, de la fatalité. » Caroline Montpetit -
Le
Devoir « Cette main tendue vers l'autre est peut-être la clé de ce
qui fait que l'écriture de Robert Lalonde nous touche, dans la quête
d'intensité des élans érotiques, mais plus encore dans les instants de
retenue, dans l'expression de leur fragilité, de leur peur d'abandon, de
leur angoisse devant la mort. » Florence Meney –
Radio-Canada/Arts
et spectacles « … 11 nouvelles, 11 regards d’une tendresse inouïe
sur des êtres, mais aussi sur des lieux et des instants qui risquent de
ne plus exister, qui pourraient faire partie d’un monde bientôt oublié.
Les histoires de Lalonde parlent d’humanité, toujours, et on sent en
elles des tonnes de nostalgie. […] L’amour, la vie et la mort se
côtoient ici d’une manière rare, qui ne s’entend plus, qui ne se dit
plus... » Michel Vézina -
Ici « Un recueil de nouvelles écrites
avec justesse et humanité. »
Nuit Blanche « Robert Lalonde est
très physique dans son approche. La nature est toujours présente, le
bruissement de la vie, les odeurs, les sensations. Il fait parler
l’envie des corps, l’envie de la vie. C’est un retour sur la vie. » Jean
Fugère -
Radio-Canada/Pourquoi pas dimanche « On connaît le
fabuleux conteur. L’observateur attentif de la nature. Et l’écrivain à
fleur de peau. Mais rarement a-t-on vu Robert Lalonde réunir de façon
aussi magistrale ses atouts.
Espèce en voie de disparition frôle
le sublime. » Danielle Laurin
– Le Devoir « Robert Lalonde signe
un recueil de nouvelles sauvage et lumineux, 11 échappées vers ce que
l'être humain porte en lui d'inaltérable. » Tristan Malavoy-Racine –
Voir
« Des histoires à manipuler avec soin, qui dessinent des rapports
humains aussi exceptionnels qu’ordinaires. » Sylvie St-Jacques –
La
Presse « Dans son dernier recueil de nouvelles, Robert Lalonde met
en scène des êtres qui s’aiment, qui se perdent même, mais qui révèlent
une part d’eux-mêmes empreinte d’humanité. […] Chaque phrase porte un
monde chargé d’un sens plus fort que le reste.» Claudia Larochelle -
Journal
de Montréal
Entrevues :
Le
DevoirLa
PresseJournal
de MontréalVoir