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Romans et récits

C'est le coeur qui meurt en dernier

Robert Lalonde évoque de façon bouleversante celle qui fut sa mère, femme piégée par le destin et qui d’outre-tombe continue d’entretenir avec son fils un rapport de tendresse et de bataille.

J’émerge, essoufflé, d’un rêve où tu t’adressais à moi dans une langue inconnue. Inquiète, énervée, volubile au-delà de ton accoutumée, tu cherchais à me confier le fin mot de ton histoire, la réponse enfin à ta question lancinante – « J’ai été qui, j’ai été quoi, peux-tu me le dire ? » – mais arrangée dans un charabia inintelligible, où revenaient sans finir, comme le refrain traînant d’une complainte, mes trois prénoms, chantonnés tristement, à la manière des prières que je marmonnais autrefois sans comprendre ce qu’elles voulaient dire.

C’est moi, bien sûr, qui me pose à moi-même, en plein cœur de la nuit, la question suppliciante. C’est ma voix dans la tienne qui psalmodie Joseph, Serge, Robert, espérant que ces trois-là répondront à l’appel et articuleront à ma place une réponse claire, nette, définitive à ta grande question « à cent piastres ». Quelque chose comme : « J’ai été celui qui a eu raison de t’aimer, puis raison de te haïr et de m’enfuir, raison de faire ma vie loin de toi, et finalement raison de rentrer, même s’il se fait tard. »


Robert Lalonde est né à Oka en 1947. Il est l’auteur de nombreux romans, dont Que vais-je devenir jusqu’à ce que je meure ? (2005), de nouvelles (Un cœur rouge dans la glace, 2009) et de carnets (Le Seul Instant, 2011).

Autres informations

Parution : 7 octobre 2014, 168 pages
ISBN-13 : 9782764623503
Code barre : 9782764623503
Collection : Boréal compact
Numéro : 278

12.95 $   /   8.50€

Ce que la presse en dit

« J'ai adoré C'est le coeur qui meurt en dernier, au point de le conserver précieusement dans le tiroir de ma table de chevet. Une histoire très touchante. » 
  Dominique Bertrand - Le Lundi

« Une fois encore, l'acteur écrivain nous bouleverse. Ce récit de sa propre vie, si cruellement vrai, dans lequel se bousculent douleur et amour, nous transperce, telle une vrille. »
  Betty Achard - Le Bel Âge

« C'est le coeur qui meurt en dernier révèle avec une grande sensibilité l'évanescence du temps et la force de la mémoire. » 
  Kim Chabot, Impact Campus

« Un roman très touchant. C’est bouleversant. »
  Manon Trépanier, La Librairie francophone / France Inter

« Robert Lalonde a le tour de nous ''twister'' le cœur et les méninges avec sa prose et n'hésite pas à aller puiser dans les zones de la vie, de sa vie à lui aussi, beaucoup. »
  Valérie Gaudreau, Le Soleil

« Un de ses meilleurs livres. C’est écrit avec beaucoup de finesse. C’est du grand Robert Lalonde. »
  Tristan Malavoy-Racine, Télé-Québec/Voir TV
 
« Un portrait d’une beauté époustouflante… »
  Yvon Paré, Progrès Dimanche
 

« On connaissait déjà la force d'évocation de cet auteur, mais cette fois, elle s'agrémente d'une certaine simplicité. »
  Danielle Laurin, Le Devoir

« Au-delà de la maman, très importante, très vraie, l'écrivain a immortalisé une génération au complet, en lui rendant hommage. »
  Marie-France Bornais, Le Journal du livre de Montréal

« Robert Lalonde a une écriture absolument magnifique. Il a une façon d’évoquer les choses sans les dire explicitement, banalement. Vraiment un beau livre. » 
  Patricia Tadros, Première heure / Radio-Canada

« On ne peut pas se détacher facilement de son livre. Thérapeutique pour tous.»
  Josée Blanchette, Le Devoir

« Robert Lalonde décrit les évènements, les gens et les choses avec une poésie innommable et bouleversante.»
  Élise Jetté, 24h

« Robert Lalonde a une écriture absolument magnifique. Il a une façon d’évoquer les choses sans les dire explicitement, banalement. […] Vraiment un beau livre. » 
  Patricia Tadros, Première heure / Radio-Canada

« J’ai beaucoup aimé. J’ai trouvé le conteur Robert Lalonde, l’homme mûr qui a eu le courage de revisiter ses souvenirs, de revisiter avec une infinie tendresse cette mère. Tout est empreint de tendresse, de beaucoup d’humour. C’est un très, très beau récit. »
  Sophie Cadieux, Télé-Québec/Bazzo.TV
 
« C’est drôle. C’est intelligent, C’est tellement beau, tellement touchant, éloquent, créatif. […] Quelques prix en perspective. »
  Pascale Navarro, Télé-Québec/Bazzo.TV
 
« C’est la relation entre un fils et une mère sans jugement, avec tendresse, et ça finit par l’amour. C’est beau en diable ! »
  Pierre Curzi, Télé-Québec/Bazzo.TV

« Robert Lalonde nous convie à une lecture émouvante et vibrante, sur la transmission, l’héritage et la mémoire. Dans ce portrait saisissant, il témoigne de son amour pour sa mère, maintenant décédée, avec qui il s’entretient encore sur le papier; il lui rend un hommage précieux, sans jugement, tout en finesse, malgré des souvenirs douloureux qu’il affronte enfin. » 
  Alexandra Mignault, Les Libraires
 
« C’est un portrait de mère original que nous propose Robert Lalonde dans ce récit intitulé C’est le cœur qui meurt en dernier. Une expression de sa mère, avec qui il n’a jamais eu le dernier mot, dans la vie comme dans la fiction. »
  Chantal Guy, La Presse
[Entrevue]
 
[Entrevue à La Bibliothèque de René (RC)]
[Entrevue à Tout le monde en parle (RC)]

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