« Je crois que j’ai été violée. » Voilà le point de départ d’une réflexion percutante sur le monde dans lequel nous vivons, sur les systèmes inégalitaires qui s’y perpétuent, sur ce qu’est être une femme dans une société créée par et pour les hommes et où les femmes, depuis toujours, ricochent de violence en violence. Dans un tel contexte, est-il encore possible – a-t-il jamais été possible – de rêver à un amour vrai, où le couple ne serait pas le lieu d’une guerre de pouvoir ?
Avec L’Été de la colère, Elizabeth Lemay fait de l’écriture un acte de rébellion. Elle signe un puissant coup de gueule adressé aux hommes qui lui disent depuis toujours ce qu’elle peut et ne peut pas être, à ceux qui ont cessé de l’aimer quand elle s’est montrée sous son vrai jour. C’est un plaidoyer pour le droit d’être en colère, d’être émotive et irrationnelle, d’être folle. C’est aussi une célébration des sorcières modernes, de Virginia Woolf à Britney Spears, qui ont façonné la femme et l’écrivaine qu’Elizabeth Lemay est devenue. « J’écris grâce à Nelly Arcan, à Colette et à Ernaux, grâce à Sagan qui a écrit grâce à Charlotte Brontë et à Jane Austen, qui sont les descendantes de femmes de génie et de sorcières qui ne savaient pas écrire. »
Ce que la presse en dit
« […] l’autrice crache au visage de l’époque dans une langue agile et envoûtante qui se dévore, et reflète une entièreté du corps et d’esprit à laquelle on ne peut qu’aspirer. »
« Dans L’été de la colère, son deuxième roman, l’autrice navigue dans les zones grises et les contradictions qui habitent les féministes. En abordant les relations amoureuses et le consentement bafoué, l’ancienne attachée de presse souhaite dénoncer la fatigue qui accompagne la performance de la femme indépendante parfaite, et par la même occasion, critiquer le patriarcat.»