Sur le plateau de Bernard Pivot, le 5 février 1988, un invité québécois s’illustre. Sous l’œil fasciné de Jacques Attali et de Pierre Assouline, Réal Lessard parle de son autobiographie, L’Amour du faux, qui vient de paraître chez un éditeur parisien renommé.
On y apprend que son auteur est un peintre aux talents multiformes, qu’il a partagé une vie rocambolesque avec tous les grands noms du monde des faussaires. Lessard raconte son enfance à Mansonville, PQ, et explique comment nombre de ses tableaux se sont retrouvés sur les cimaises des plus grands musées du monde, sauf qu’ils sont signés par d’autres noms que le sien. Ceux de Matisse, de Van Dongen ou de Picasso, par exemple. Du moins, c’est ce qu’il affirme.
Mais où est Réal Lessard aujourd’hui ? Sa trace réapparaît puis s’efface de nouveau, ne laissant dans son sillage qu’une aura de mystère. Et surtout, qui est-il ? Génie à l’égal des grands maîtres qu’il imite ? Imposteur ? Justicier qui défend l’art véritable contre les prétentions des spécialistes ?
L’auteur de Ma vie rouge Kubrick se lance ici à la recherche du « vrai » Réal Lessard. En chemin, il partage avec nous ses réflexions sur des questions qui l’ont toujours préoccupé. Est-il possible de tracer la frontière entre vérité et fiction ? Qu’y a-t-il dans un nom ? A-t-on le droit de raconter la vie de quelqu’un d’autre ?
« Un livre formidable ! »
« Un livre hybride entre l’essai et le roman, sur le vrai et le faux. […] Un livre assez fascinant. Une histoire incroyable. »
Marc Cassivi,
Pénélope (ICI Radio-Canada)
« J’ai adoré. J’ai beaucoup aimé la forme. J’aime quand un auteur va au fond des choses, qu’il est obsédé par son sujet. […] C’est vraiment, vraiment à lire. Ça se lit d’une traite. »
Karyne Lefebvre,
Pénélope (ICI Radio-Canada)