Un romancier, au mitan de sa vie, en route vers une rencontre d’écrivains qui se tient dans une luxueuse villa isolée du monde, ne cesse d’être la proie de rêves, de cauchemars où paraissent tour à tour ses enfants tant aimés, même s’ils se montrent souvent rebelles, et d’autres figures d’artistes dont la parole est menacée par la violence de notre monde.
De tous les livres de la série Soifs, Le Festin au crépuscule est celui qui aborde de la façon la plus directe qui soit le côté prophétique de l’écrivain et le fardeau qui lui échoit dans notre monde qui se défait. Cette prégnance du songe, cette atmosphère à la Goya avec en son centre ce personnage d’écrivain tourmenté par les chimères de la nuit est d’une grandeur pathétique.
Marie-Claire Blais, sans doute la plus grande écrivaine québécoise vivante
à l’heure actuelle, [...] on a l’impression parfois qu’elle est possédée,
comme une visionnaire, témoin du naufrage de la civilisation,
sans jamais pour autant sombrer dans l’après-moi, le déluge.
Chantal Guy, La Presse
« Huitième opus d'un cycle romanesque qui porte le monde à bras-le-corps, Le Festin au crépuscule est un livre-phrase. S'y inviter, c'est se laisser traverser par un océan de voix, de Rome à Manhattan ou à Key West. »
Juliette Einhorn,
Le Magazine littéraire
« Toutes les soifs d’humanité, Marie-Claire Blais les incarne. Tous les souffles de vie, la romancière les expose comme s’ils étaient déjà en elle. Sa compréhension des choses de l’existence est telle que l’on ne peut qu’adopter son souffle et sa faim du bien, ses faims d’un monde sans fin. »
Mario Cloutier,
La Presse
« [Une] écrivaine sublime et visionnaire. »
Marie-France Bornais,
Journal de Québec