Alex a presque quatorze ans. Il n’a jamais rencontré son père, ne sait même pas qui il est. Il a été élevé par ses grands-parents, Raoul et Anita, militants de gauche et intellectuels bourgeois. Sa mère Angèle, éternelle étudiante et rêveuse, ne sait trop comment s’occuper d’un ado, surtout depuis qu’elle habite seule avec lui. Il est de plus en plus replié sur lui-même, ne communique avec personne, si ce n’est Lola, une camarade de classe avec qui il entretient une correspondance électronique. Pourquoi son père l’a-t-il abandonné ? Le mouvement Retrouvailles peut-il quelque chose pour lui ?
Comme dans ses romans précédents, Louise Desjardins creuse ici l’univers des relations parents-enfants. C’est, plus particulièrement, un regard doux-amer porté sur ce qu’a légué à ses enfants une génération qui a voulu réinventer la vie. Au-delà du drame familial, on y trouve un regard lucide sur le militantisme des années 70-80 et certains de ses paradoxes. Avec l’économie de moyens qu’on lui connaît, l’auteur de So Long et de La Love poursuit une œuvre forte et personnelle.
Ce que la presse en dit
« Les romans de Louise Desjardins finissent toujours par nous aspirer. Ils visent juste et questionnent malgré leur "incroyable légèreté".»
Yvon Paré - Le Quotidien
« Louise Desjardins maîtrise l'art des débuts. L'art du condensé aussi. Quand on referme son roman, 170 pages plus loin, on est soufflé. »
Danielle Laurin - Le Devoir
« Un quatrième roman très réussi, dont le conflit entre l'intime et le social tisse la trame. »
Anne Normand - La Voix de l'est
« L'écrivaine réussit à créer une véritable matière romanesque, à partir d'un sujet hautement explosif, et ce sans le présenter de façon didactique. »
Éric Paquin - Voir
« Le Fils du Che est un roman troublant, qui ne laisse pas indifférent, car il jette un regard impitoyable, voire cynique à l'occasion, sur la société québécoise des années 1970. »
Aurélien Boivin - Québec français
« Un roman dur et tendre, direct et prenant, qui jette un regard lucide sur les militants des années 1970 et leurs paradoxes. »
Suzanne Décarie - Bel âge
« Sans artifices, cette histoire de père manquant et de mère ratée atteint sa cible et provoque son lot d'émotions fortes. »
Coup de pouce