Passant de l’univers macabre de Stanley Kubrick (The Shining) à celui alarmiste d’Orson Welles (dans son adaptation radiophonique de La Guerre des mondes), Simon Roy n’en continue pas moins de lier ses obsessions personnelles à celles d’œuvres marquantes qui enfoncent la réalité au risque d’effrayer l’être humain. S’il dévoilait une fêlure familiale funeste dans Ma vie rouge Kubrick, il lie ici une vieille frousse collective et chimérique (une invasion de Martiens) à une peur hélas réelle, l’éclosion dans son cerveau d’un cancer devenu inopérable. Fidèle à son style fait de fragments, entre fiction et réalité, entre alarme et vacarme, sa plume file entre les mailles de la peur, qu’elle soit forte, feinte, fine, fameuse, fantastique ou fatidique, mais qui lui sera, à lui qui signe ici son dernier livre, fatale.
Ce que la presse en dit
« Un livre à la fois fascinant, bouleversant, courageux. Il y a beaucoup d’humour. C’est absolument passionnant ! »
« Une plume bien assumée. Un livre qui sonne et qui résonne bien longtemps après la lecture. »
« Simon Roy a cette façon d’écrire, je n’en ai jamais assez. Ma vie change un peu à chaque fois que je le lis. »
« On ne peut que remercier Simon Roy pour cet ouvrage d’une urgente humanité. »
« C’est cette leçon, en fait, que l’on retient de la lecture de Ma fin du monde : apprécier la beauté du quotidien, celle d’un rire partagé, d’une chanson ou d’un poème, celle d’une main tendue par un enfant ou d’un mot d’amour, pour léguer à ceux qui nous suivront ce que l’on sait du secret du bonheur. »
« C’est un livre éprouvant sans être véritablement douloureux. C’est merveilleusement bien écrit. »