Je m’appelle Galatée, dite Gala. Baldwin dit que j’ai tendance à me prendre pour Dieu le père. Cyrille dit que si mon père Pigue découvre la nature de notre relation, il sera impuissant contre nous. C’est un secret de la confession. Augustine dit que mon père et la bonne savent l’heure et que c’est ce qui les tient en respect l’un de l’autre. Mon mari, le père de Jean-René, dit que c’est Pigue qui a détruit notre mariage.
Dans l’âme de Galatée, toute une panoplie de cicatrices. Comme des tatouages internes.
Augustine, Cyrille, Titi, Pigue, Sylvie Nord, Baldwin. Mais la vie va trop vite trop lentement. Voici que se profilent Babey et, dans son sillage, Bottes Boulé et l’Araignée, le Bourru et Nathe, une sordide histoire de dollars. Plongée dans un western mythologique, Gala se débat afin d’assurer sa survie, la survie de l’espèce Gala.
L’édition originale de ce roman est parue aux Éditions du Seuil, en 1987, sous le titre La Passion de Galatée. Il est ici accompagné d’un avant-propos inédit de Suzanne Jacob.
Ce que la presse en dit
« À travers une héroïne tenace et audacieuse et une savoureuse galerie de personnages, l’écrivaine pense la mise en scène de soi, le narcissisme, le conformisme et les relations de pouvoir. Un vibrant plaidoyer pour la souveraineté de l’imaginaire. »
Anne-Frédérique Hébert-Dolbec et Christian Saint-Pierre,
Le Devoir