Un immense bureau d’acajou sert d’écritoire à une romancière américaine pendant un quart de siècle. Elle l’a reçu en héritage d’un jeune poète chilien, disparu entre les mains de la police secrète de Pinochet. Un jour, une jeune femme prétendant être la fille du poète se présente à sa porte et réclame le bureau, privant la vie de la romancière de son centre de gravité. De l’autre côté de l’océan, un homme qui accompagne sa femme vers la mort découvre, au milieu des papiers de celle-ci, une boucle de cheveux qui lui révèle un terrible secret. À Jérusalem, un antiquaire reconstitue peu à peu la bibliothèque de son père, dont le mobilier avait été dispersé par la nazis, à Budapest, en 1944.
Le bureau, qui se trouve au point de fuite de toutes ces histoires, avec ses multiples tiroirs, exerce son pouvoir sur tous ceux qui entrent en sa possession ou qui le lèguent à quelqu’un d’autre. Au fur et à mesure que les narrateurs de La Grande Maison nous dévoilent leur destin, le bureau finit par représenter tout ce qui leur a été enlevé, tout ce qui les lie à ce qu’ils ont perdu.
La Grande Maison est hanté par la question de ce que nous laissons en héritage à nos enfants. Comment reprennent-ils le témoin de nos rêves et de nos deuils? Quelle réponse pouvons-nous opposer à la disparition, à la destruction, à la transformation de tout?
Nicole Krauss nous offre un roman bouleversant sur la manière dont la mémoire nous donne l’illusion de la permanence face à la perte inévitable.
« Portée par une écriture d’une maîtrise rare, cette œuvre labyrinthique
de l’écrivaine américaine est construite autour de la fascination
qu’exerce sur les protagonistes un bureau étrange et massif à 19
tiroirs. Le résultat est un ballet étourdissant entre New York et
Jérusalem, sur la perte et l’impossibilité de vivre. »
Lisanne Rheault-Leblanc –
7 jours « Une œuvre imposante d’intelligence, dans ses constructions qui télescopent destins et époques, et émouvante de sensibilité solennelle, dans son obstination à soulever cette chape de plomb que devient parfois la mémoire. »
Dominic Tardif –
Le LibrairePour lire l'entrevue,
cliquer ici. « [La Grande Maison] fait preuve d'un souffle peu commun, qui donne la mesure d'une rare ambition littéraire et du talent nécessaire pour la poursuivre. »
Tristan Malavoy-Racine –
Voir « C’est un coup de tonnerre, c’est un tsunami littéraire ! Un livre qui m’a bouleversée. C’est du grand roman ! Quatre histoires qui s’entrecroisent, où l’on entre à l’intérieur des personnages. Dans le discours intime, dans ce monologue intérieur de chacune des histoires, nous entrons dans la vie. C’est un tour de force que de rendre cette profondeur de la vie, de l’humain. C’est un roman qu’on lit lentement, qui se déguste. »
Patricia Powers – Radio-Canada /
Chez nous le matinPour écouter la critique,
cliquer ici. « Un livre qui parle beaucoup de la mémoire et du passé. C’est d’une beauté. Le texte est cristallin. C’est très bien traduit. C’est vraiment merveilleux comme monde. »
Anne Lagacé-Dowson – Radio-Canada /
Vous m’en lirez tant« J’ai beaucoup aimé. C’est un roman choral où il y a quatre histoires qui vont finir par s’entremêler. C’est d’abord et avant tout un livre sur la littérature, sur la perte et sur la mémoire. Pour les amoureux de livres, c’est un bonheur de lecture, mais aussi pour tout le monde. Elle écrit tellement bien et c’est tellement bien traduit, c’est formidable. »
Anne Michaud – Radio-Canada
/ Bernier et ciePour écouter la critique,
cliquer ici.« Elle est prodigieuse. Par son talent. Par son intelligence. Par son approche de l'écriture. Nicole Krauss est (enfin) de retour. Après avoir levé le voile sur une éblouissante Histoire de l'amour, elle nous fait visiter une somptueuse et poignante Grande maison. »
Sonia Sarfati –
La PressePour lire l'entrevue complète,
cliquer ici.« Nicole Krauss remonte dans son nouveau livre une autre architecture littéraire toute en alvéoles. Autour d'un bureau, meuble énorme, se croisent les filages secrets, les solives qui relient quatre narrateurs dispersés entre Jérusalem, New York et Londres. Les chapitres s'emboîtent, sans perdre tout leur mystère, à la fin de ce livre gigogne. »
Catherine Lalonde –
Le DevoirPour lire l'entrevue complète,
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«
Krauss a risqué beaucoup en renonçant à la fantaisie et à l’humour dont elle infusait sa vision tragique dans L’Histoire de l’amour. Ici, elle nous donne cette vision tragique dans toute sa pureté. C’est un numéro de fil de fer, sauf que le fil de fer a été remplacé par un nerf à nu, et nous retenons notre souffle, mais elle ne tombe pas. »
Rebecca Newberger Goldstein –
The New York Times
« Ce qui nous brise le coeur, avec La Grande Maison, c’est surtout d’abandonner le livre quand on en a terminé la lecture. À mesure que se déploient les mystères de ce roman magnifiquement écrit, nous admirons comment une seule métaphore, brillamment orchestrée, s’appuyant sur une pièce de mobilier en bois, peut nous rappeler ce que cela signifie d’ être en vie.
»
Rachel Rosenblit –
Elle