Voici un cinéaste qui a conservé son indépendance mais qui ne tourne plus. Fort de vingt-sept films, dont le premier, L’Homoman, a été tourné en 1963 avec une Bolex à ressort et de la pellicule périmée, Jean Pierre Lefebvre livre dans cet essai sa pensée sur le langage cinématographique et évoque sa pratique forcément combative du septième art. Le réalisateur d’Il ne faut pas mourir pour ça, de Jusqu’au cœur et des Maudits sauvages, s’interroge sur ce qui, des jeux de son enfance à ses films, a pu l’orienter vers un cinéma de création-invention, celui de la poésie du regard. Loin du cinéma-spectacle. Au cœur de l’acte de créer.
Ce que la presse en dit
« Loin du format purement autobiographie,
L'Homoman à la caméra propose un contenu réflexif éclectique, ponctué de quelques apartés et détours pouvant parfois surprendre. La nature de pédagogue du cinéaste transparaît dans l'approche privilégiée ici, car si le livre est accessible aux curieux et aux cinéphiles, c'est un bon outil de réflexion pour les enseignants et les étudiants en cinéma, ainsi que pour les aspirants cinéastes. » Catherine Lemieux Lefebvre,
Ciné-Bulles
« Un livre sur le processus créatif. Si vous désirez en apprendre plus sur un cinéaste quasi oublié qui a marqué son époque. » Pierre Blais,
CKRL