En ces temps que les médias n’arrivent plus à qualifier, à la vitesse où le train fonce dans le tunnel bouché, quiconque subit du harcèlement au travail et de la violence psychologique et sociale sera ici en terrain connu. On y lit les mœurs réfrigérantes et le néo-cynisme de l’époque occupée à pleine capacité par la lutte des places, le narcissisme ambiant et la mort de l’empathie. Considérés miroirs déformants, coupables éhontés ou menteurs de première, on abandonne les gens brisés si jamais on a pris le temps d’entendre ce qu’ils peinent à raconter. Stress garanti. Cœurs serrés. Rythme d’enfer.
Fidèle à sa manière, Hélène Monette allie prose, poésie, lyrisme et rythme fulgurant. Elle dénonce avec l’énergie du désespoir et la force de ses mots les conditions de travail de ce qu’on nomme maintenant le capital humain.
« Stressant, bouleversant et criant d’actualité, le recueil démontre qu’il est possible de donner dans la poésie sociale en parlant de chiffres. Un recueil coup de poing. »
Audrey Perreault -
Collections
« En une prose poétique combattante et subversive, Hélène Monette prend de front la déshumanisation du monde. Aux impératifs de la croissance, de la communication et de l'évaluation, elle oppose l'amplitude et la dignité du langage. Colérique et intraitable, cette poésie n'en est pas moins patiente et attentive. S'y rencontrent, dans un mélange unique, le jargon gestionnaire, les expressions populaires et la langue d'écorchée de Monette. »
Sébastien -
Gallimardmontreal.com
« Je ne trouverai nul éloge adéquat pour arriver à nommer l’admiration que j’éprouve pour
Où irez-vous armés de chiffre ? Ça te visse sur ta chaise, te gifle l’intelligence. Ce recueil est d’une intégrité sans compromis et sans merci. Un livre de nécessité. »
Nancy R. Lange –
Traces magazine
« Ce livre brûlant d’Hélène Monette était nécessaire. À lire et relire. Aujourd’hui, maintenant. »
Mario Cloutier –
La Presse
« Le ras-le-bol dont Hélène Monette se fait la porte-étendard est plus que justifié et sa plume se prête merveilleusement à l’exercice. »
Chloé Leduc-Bélanger –
Les Méconnus