En ce printemps de 1738, un navire venu de France s’approche de Québec. À son bord, un passager scrute non sans trépidation cette nouvelle terre où il a choisi de vivre. Il a peut-être raison de trembler, car il voyage sous une fausse identité. D’abord, ce n’est pas un adolescent, comme son déguisement le laisserait croire, mais une jeune femme.
Quand elle est sommée de dire qui elle est, Esther Brandeau se lance dans un étonnant récit. Il y est question d’enfants perdus dans un naufrage, de marins aveugles en proie à la passion amoureuse, de sultans cruels qui broient les os de leurs esclaves pour renforcer le mortier de leurs prisons, de traversée du désert et de nomades au grand cœur, bref, de toutes les merveilles qui peuplent le vaste monde.
Personne ne la croit, mais tout le monde est fasciné. Pour sa part, la jeune femme découvre une société qui vit engoncée dans les préjugés et déchirée par les jeux de pouvoir. Mais il y a cette lumière du ciel au-dessus de Québec, ces quatre saisons bien distinctes, comme les humeurs du corps, et les figures silencieuses des Indiens qui se tiennent aux portes de la ville et dont elle rêve de partager la vie aventureuse.
« Un délicieux petit roman, une ribambelle de contes fabuleux auxquels on veut croire plus qu’à la vérité. »
Ariane Hivert –
Les Méconnus
« Il y a plusieurs pistes dans ce roman-là. D’abord, il y a l’aventure et le féminisme, le désir de liberté. C’est véritablement un hommage à la femme. » Patricia Powers -
Chez nous le matin / Radio-Canada
« En 1738, la jeune Esther Brandeau s’est embarquée sur un bateau déguisée en garçon pour faire la traversée vers la Nouvelle-France. À partir de ce fait véridique, l’écrivaine torontoise Susan Glickman a écrit un roman historique mâtiné d’un récit d’aventures aux allures de conte des mille et une nuits. Un livre au charme insidieux, comme celui de son héroïne. »
Josée Lapointe –
La Presse +
« Mélangez l’univers de la Nouvelle-France à celui des Mille et une nuits et vous obtiendrez l’un des romans les plus plaisants de la rentrée hivernale.[...] Basé sur un fait historique pour le moins intriguant, le récit s’autorise une profusion de fantaisie en imbriquant à la trame québécoise les histoires abracadabrantes d’une fabulatrice hors-pair. »
Thomas,
Libraire Gallimard
« L’écrivaine torontoise Susan Glickman, maintes fois primée pour ses essais, s’est inspirée d’un fait historique s’étant déroulé à Québec en 1739 pour écrire un roman magnifique, où l’esprit d’aventure s’exprime à chaque page. »
Marie-France Bornais –
Journal de Québec
«Il ne suffit souvent que d'une seule phrase pour ouvrir la porte à une histoire fascinante. Pour Susan Glickman, ce déclencheur était caché dans un livre sur l'histoire du Québec. »
Isabelle Houde –
Le Soleil
[
Entrevue]
« Le plus récent livre de l'auteure, poète et critique torontoise Susan Glickman lève le voile sur un pan peu connu de l'histoire du Québec, soit la place des Juifs à l'époque de la conquête. »
Entrevue avec Marie-Louise Arsenault -
Plus on est de fous plus on lit / Radio-Canada