Val Grégoire est un rond-point d’environ cinq kilomètres. La rue Principale a la forme d’un lasso, ou d’une corde pour se pendre, ce qui influence le moral général. La ville est sise dans une vallée touffue de la Betsiamites, en Haute-Côte-Nord, à une centaine de kilomètres au nord de Forestville, entre le Saguenay–Lac-Saint-Jean et le réservoir Manicouagan, pas si loin non plus, à vol d’oiseau, du Labrador. On s’enfonce, littéralement, sur la 385, la seule route qui rattache Val Grégoire au monde, un long tunnel d’épinettes noires qui s’élèvent en monceaux et s’enlacent en une courtepointe tricotée serrée au-dessus des têtes, jusqu’à bloquer le ciel – le ciel auquel nous, Valgrégois, ne pourrons jamais que rêver.
Quand Louise Fowley débarque à l’improviste dans les lieux qui l’ont vue grandir, c’est tout un passé qui ressurgit, l’époque où elle formait un trio inséparable avec Marco, le fils du despote local, et Laurence, le petit frère du redoutable Willy. Le trio a éclaté avec l’adolescence. Chacun a suivi sa propre trajectoire, sans jamais échapper tout à fait à la force gravitationnelle de la tragédie, de la blessure jamais refermée.
Dans une langue poétique et vernaculaire à la fois, Nicolas Delisle-L’Heureux nous raconte cette histoire comme s’il faisait pivoter un cristal, révélant sans cesse une nouvelle facette et ne nous laissant totalement l’embrasser du regard qu’une fois toutes ses révolutions accomplies.
Les Enfants de chienne est un roman d’amitié, de désir et de vengeance.
« Nous sommes ici en présence d’un remarquable roman d’un auteur qui va certainement laisser sa marque. »
Gaétan Bélanger, Nuit Blanche
« Des personnages incroyables, très beaux. Il y a des moments très durs, mais il y a de la lumière qui s’infiltre. C’est magnifique. Je le conseille à tous. » Guillaume Hubermont,
Ici Radio-Canada Côte-Nord
« Grâce à l’assemblage patiemment tissé de tous ces points de vue,
Les Enfants de chienne, soudain, nous accroche. Le drame de Louise n’est donc pas que le sien : il a des répercussions pour le trio, le fils de Louise, la sœur de Willy, le village... Ce regard global là s’avère bouleversant. » Josée Boileau,
Le Journal de Montréal
« Un roman qui gratte dans les traumatismes, les blessures. Un roman sur l’amitié et la quête de liberté, magnifiquement bien ficelé, qui contient tout ce que la vie a d’épouvantable et de lumineux. » Marie-Claude Rioux,
Hop ! Sous la couette
« Un roman choral au texte riche en poésie, même dans ses recoins les plus sombres. » Julie Roy,
L’actualité