La publication, en 2018, des Lettres biologiques du frère Marie-Victorin a fait figure de révélation. Dans ces missives qu’il a adressées de 1933 à 1944 à son assistante d’alors, Marcelle Gauvreau, nous avons vu le grand scientifique aborder un champ d’études nouveau, la sexualité, en un temps où la morale dominante rendait impensable toute discussion publique sur le sujet. Nous avons alors découvert en Marie-Victorin un homme passionné, habité par le désir de briser les entraves que l’époque imposait à la fois au savant et à l’homme.
Les réponses de Marcelle Gauvreau, publiées l’année suivante sous le titre Lettres au frère Marie-Victorin, nous ont révélé, par leur hauteur spirituelle, leur acuité intellectuelle et leur force d’expression, une épistolière qui n’a rien à envier à son illustre correspondant. Cette nouvelle édition rassemble pour la première fois leurs lettres en un seul volume, nous invitant à partager, au fur et à mesure qu’elle se déroule, cette étonnante aventure humaine.
La correspondance qui a inspiré le film Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles de Lyne Charlebois
Ce que la presse en dit
« On arrive à cette espèce de mysticisme flamboyant, [...] à cette fusion des âmes qui est encore beaucoup plus qu’un orgasme spirituel – ça devient presque une relation cosmique. »