Vient un temps dans la vie où le présent n’a presque plus de poids et où l’être ne possède rien de plus précieux ni de plus sûr que le souvenir de ce qu’il a été, de ce qu’il a vécu et de ce qu’il a perdu. Ghislain, un vieux comédien solitaire et à peu près oublié, a décidé de réunir quelques-uns de ses amis de longue date pour un repas au restaurant. Il y aura là Marie-Paule, l’ancienne maîtresse restée proche de lui, Yves, le romancier, Luc, le marginal, la jeune Annie, fille d’un ami disparu. Et bien des fantômes. Qu’attend Ghislain de ces témoins de son passé, que veut-il leur annoncer, qu’espère-t-il revivre en leur compagnie, personne ne le sait. Mais tous, sous le coup de cette invitation, sont amenés à penser à lui, à reparcourir eux aussi leur propre existence et à éprouver pour eux-mêmes la fuite du temps, l’approche inexorable de la fin.
Cinq personnages différents qui prennent tour à tour la parole ; huit séquences échelonnées sur une seule journée, de dix heures du matin à minuit ; une attente qui se met progressivement en place : ce roman est construit avec la rigueur et la simplicité d’une pièce de théâtre.
« Un discours limpide, simple, lucide, appliqué à moduler les sentiments tels que l'amour [...] ou la tendresse qui lui succède [...] »
André Brochu -
Lettres québécoises
« Un des plus beaux romans de Gilles Archambault. La trame de fond est mélodieuse, radieuse car on parle de l’amour sur tous les angles et pour tous les âges. »
Joane Charron -
Vizzion 50 le magazine
« Du pur Archambault que
Lorsque le coeur est sombre, des pages comme lui seul sait en écrire, entre la nuance et la brusquerie des émotions, entre la morosité d’hier et l’espoir diffus de lendemains heureux… le style Archambault, toujours aussi envoûtant, pour notre plus grand plaisir. »
Jean-François Crépeau –
Le Canada Français
« C’est un roman doux-amer sur le sort des êtres humains. En même temps, c’est plein de tendresse, plein de consolation. Un roman très délicat et beau. »
Laurent Sagalovitsch -
Boulevard du Pacifique / Radio-Canada Vancouver
« On a droit ici aux réflexions de cinq personnages tout au long d’une journée. C’est des réflexions sur les relations, sur la séduction, sur la vie qui passe, sur les succès, sur l’amour… Un roman sur la nostalgie, sur ce qui est perdu. Un roman lucide. Une belle réflexion sur la vie tout en douceur. »
Christiane Melançon -
Bon pied, bonne heure / Radio-Canada Gaspésie
[Critique à 1 : 30 minute]
« Finalement, le roman pose la question suivante : que faire de son temps pour être serein dans la vieillesse ? Vivre à toute allure ou rester à l’écart et observer ? Se résigner dans un confort qui nous suffit ou reporter à plus tard la solitude à coups de relation éphémères ? Faire des enfants ? Devant l’absence de réponse, il ne nous reste plus qu’à faire notre possible pour, comme le dit Yves, «
avancer à tâtons dans un labyrinthe mal éclairé dont l’issue […] est de moins en moins évidente. » »
Antonin Marquis -
Les Méconnus
« J'ai beaucoup aimé ce roman de Gilles Archambault. J'ai apprécié la présentation du roman avec les chapitres pour chacun des personnages et leur perception de chacun sur un même évènement. Intensité dans la douceur des mots. Toujours un plaisir de le lire. »
Danielle Perreault - Dans Lanaudière ça sonne/103.5 FM
« Le plus grand attrait de ce roman, outre les personnages bien définis et d’une profondeur déchirante, est sans aucun doute le fait que nous ayons accès à la pensée et au regard de chacun sur un même événement. La divergence inévitable des points de vue et des émotions enrichit le texte au possible et lui confère une beauté unique, toute en nuances et en contrastes. »
Annie Lafrenière -
La Bible urbaine
« Ainsi, par une narration polyphonique, l’oeuvre de Gilles Archambault prend elle-même des allures de théâtre et nous livre un témoignage sur la vie, de l’amour, de l’amitié, de la solitude et même de la mort, à différents âges ; une impression qui n’est pas sans rappeler ses précédentes oeuvres dont
Nous étions encore jeunes (2009). Une belle lecture qui nous séduit et nous fait réfléchir sur notre parcours personnel. »
Annick Cayouette -
Impact Campus
Entrevue à
Tout le monde s'en fout / Ma|TV
« C’est très introspectif comme roman. »
Claude Bernatchez - Radio/Canada - première heure
« Pour sa cinquantième année d’écriture, Gilles Archambault offre son 32e roman, beau, puissant et calme, où l’espoir fait place au désenchantement, même dans la vieillesse. »
Marie-France Bornais –
Journal de Montréal
« Un roman sensible sur l'amertume de l'existence. »
Lisiannne Rheault-Leblanc -
7 jours
« Un roman à plusieurs voix. Les personnages nous parlent au fil des heures et ça leur donnent ainsi l’occasion, et c’est très habile, de penser à la conquête de la vie, à l’amour, à la solitude. Ça vient chercher ces grandes questions existentielles sur la vie, sur la mort, sur la perte des amis, du grand amour. Un ton de profondeur. C’est une écriture prenante, significative. Un roman d’une honnêteté à la fois émotive, affective et intellectuelle. Il y a beaucoup de lucidité dans ce roman-là. C’est du roman intime. »
Patricia Powers -
Radio/Canada - Chez nous le matin
« Gilles Archambault arrive à nous étonner par la forme. Il fouille le jardin secret de ses cinq personnages. […] Comme écrivain, il se renouvelle. Il y a une certaine jeunesse dans son écriture, dans l’orchestration du roman. On assiste à cinq bilans de vie. Et ça fonctionne. »
Danielle Laurin - Radio/Canada - Samedi et rien d'autres
[
Critique à 21 : 10 minute]
« C’est écrit avec sensibilité, simplicité. L’atmosphère est dépouillée. C’est intime. Il y a de la beauté dans ce livre-là, et c’est ça qui séduit. Une belle lecture. »
Claudia Larochelle -
On aura tout vu (98,5 FM)
« En mélomane doué qu'il est, Archambault a en quelque sorte
«composé
» un roman, une manière de partition pour cinq personnages, un quintette littéraire qui aurait pu s'intituler 'Round Midnight...»
Marie-Christine Blais -
La Presse