Léa a vingt-trois ans et veut devenir la «plus grande peintre que la terre ait portée ». Mais la vie ne la laisse pas tranquille, et la mort de sa grand-mère viendra chambouler ses idées de grandeur. En guise d’héritage, elle reçoit la garde de sa mère, qui ne peut habiter seule, hantée par la folie et ses mille visages. Léa devra veiller sur elle jusqu’à la fin de ses jours, quitte à voir ses beaux rêves lui glisser entre les pinceaux.
Marie-Sissi Labrèche nous offre un roman porté par la figure maternelle, où l’histoire de Léa est entrecoupée par une suite de lettres à la mère. Étrange et heureux mélange de haine, de tendresse et d’amour, ce roman ne laissera personne indifférent.
La romancière de
Borderline et de
La Brèche se révèle encore une fois une fine observatrice des états limites.
Léa se réfugiait dans un autre monde pour ne pas que les monstres dans la tête de sa mère sautent dans la sienne.Parce qu'il faut se méfier de la folie, elle vous guette et sans crier gare elle se jette sur vous pour vous projeter des films d’horreur à longueur d'année en dessous de la casquette. Léa doit encore plus se surveiller, car dans sa famille, on est abonnées de mère en fille, mais elle, elle a bien décidé de sauter en bas de son arbre gynécologique pour aller jouer dans le pré où se trouve le bonheur, comme elle dit, et c'est avec sa future carrière de reine de la toile qu’elle se protège.
« Aiguisée comme un scalpel, la plume de Marie-Sissi Labrèche pique
au cœur de la douleur... »
Elsa Pépin – Ici«
Marie-Sissi Labrèche a les pieds bien ancrés dans la réalité, réalité
qu’elle ose questionner brillamment par une écriture littéraire. »
Stéphane
Despatie – VoirPour lire l’entrevue« Très inspiré, très
imagé, très personnel, très audacieux. »
Pascale Navarro – Radio-Canada/Ouvert
le samediPour écouter la critique en 2e partie d’émission«
Voici quelqu’un de vrai, qui fait entendre une vraie voix. Quelqu’un
qui nous secoue. Nous émeut, aussi. Et nous fascine. »
Danielle
Laurin – Le Devoir
« D'un chapitre à l'autre,
ces deux voix alternent. L'histoire de Léa est entrecoupée de ces
lettres qui nous laissent l'impression vive d'entrer dans le secret de
l'auteure, dans la fabrication intime du roman qu'elle est en train
d'écrire sous nos yeux. Et c'est beau, douloureusement beau, tellement
beau que ça fait mal au coeur. Alors que l'on nage en pleine détresse,
en pleine tragédie humaine, on se sent portés par la grâce de cette
écriture qui joue avec les maux avec une inventivité et un bonheur rare.
»
Marie-Claude Fortin — La Presse ****«
Marie-Sissi Labrèche met sans cesse de la drôlerie dans son tragique :
ses mots tranchants transportent des images saisissantes, décalées, avec
ces expressions propres au français du Québec, ces « maudits » et ces «
calvaires », jurons qui sonnent ironiquement si poétique. »
Véronique
Rossignol – Livre Hebdo Entrevues :
Radio-Canada/Christiane CharetteLa Presse