Il serait difficile d’exagérer l’importance de Marshall McLuhan et de ses théories sur les communications, mais ses écrits – d’une densité qui peut parfois intimider – sont plus souvent cités que lus. Il n’en demeure pas moins que ses prédictions se sont réalisées : dès le début des années 60, McLuhan a écrit que la culture de l’imprimé, visuelle et individualiste, serait remplacée par ce qu’il appelait l’« interdépendance électronique » pour créer un « village global » que caractérise une identité collective se fondant sur la tribu.
Le romancier Douglas Coupland considère ce grand intellectuel d’abord comme un artiste pratiquant une sorte d’art conceptuel qui nous fait affleurer des vérités profondes mais parfois obscures sur la façon dont la technologie est en train de transformer le monde et ses habitants. Coupland, lui-même romancier prolifique, sculpteur, peintre, performeur, est un véritable héritier de McLuhan, dont l’œuvre est l’illustration suprême de son plus célèbre aphorisme : « Le médium est le message. »
Écrit avec l’intelligence et l’humour auxquels l’auteur nous a habitués, le McLuhan de Coupland est une révélation.
Ce que la presse en dit
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