Dans ce roman à facettes, aux récits successifs, Simon Nadeau imagine et conçoit, après L’Art de rater sa vie, des vies autres qu’ordinaires, des compagnonnages libres, des solitudes amies, d’ardents nids spirituels, des îlots d’idéal disséminés en divers temps et lieux depuis l’ancienne Assyrie jusqu’à la Gaspésie d’aujourd’hui, le Japon, le Cameroun, l’Inde. Des communautés spontanées, à l’idéal fervent, et qui ne cessent de s’inventer.
Ce que la presse en dit
« Un livre à la fois improbable, inclassable et incomparable, au premier sens du terme. Il y avait une chance sur huit millions pour que surgisse au Québec un écrivain qui soit familier avec le philosophe allemand Hegel, avec Kabîr, le poète-philosophe-musicien indien du XVIe siècle, source d’inspiration pour Tagore, avec Augustin, un moine bénédictin camerounais du XXe siècle, avec Atsumi, une étudiante japonaise contemporaine qui se débranche pour contempler les cerisiers en fleurs et attendre l’amitié réelle, avec Audrey, une adolescente gaspésienne qui a des audaces d’homme sans cesser d’être femme, avec… la liste serait trop longue. »
Jacques Dufresne, Encyclopédie de l’Agora