Il est certes téméraire d’enfermer le Moyen Âge en 128 pages, mais Michel Hébert réussit dans cette brève synthèse un brillant portrait de plus de mille ans de civilisation. Depuis les profondes transformations du peuplement et de la société entre le Ve et le XVe siècle, il décrit la très longue phase de transition entre une Antiquité qui n’en finit pas de mourir et une société chrétienne qui tisse lentement sa toile sur l’Europe. Il aborde ensuite les mutations abruptes et parfois violentes qui instaurent aux Xe et XIe siècles une société féodale et seigneuriale. Enfin, il analyse la maturation du monde moderne, son économie, sa culture.