En 2010, la romancière Kathleen Winter s’embarque pour la traversée du passage du Nord-Ouest à bord d’un navire russe. Entourée de nombreux spécialistes – biologistes, géologues, historiens, anthropologues, archéologues –, elle accompagne, à titre d’« écrivain en résidence », un groupe de touristes curieux de fouler ces territoires qui gardent encore aujourd’hui une résonnance mythique pour nous, gens du Sud. Du Groenland à la Terre de Baffin, puis tout au long du passage que le réchauffement climatique a ouvert à la navigation, jusqu’à la mer de Beaufort, Kathleen Winter est témoin du nouvel équilibre qui s’installe dans le Nord. Désormais, les ours polaires s’y accouplent avec les grizzlys pour donner naissance à une nouvelle race, une masse de trésors enfouis dans les entrailles de la Terre attire la convoitise de cinq nations, la population inuit y cherche sa voie, tiraillée entre le désir de profiter de la nouvelle économie qui naîtra de l’ouverture du passage et celui de préserver sa culture ancestrale.
Ce que la presse en dit
« Des réflexions complètement envoûtantes [...] Un récit d'une beauté insaisissable. »
Victor Caron-Veilleux (Livres en têtes),
Les libraires
« Un récit palpitant, superbement écrit. »
Marie-France Bornais,
Journal de Montréal
« Un livre tout en sensibilité et en émotions pour ce Nord si rude et fragile. »
Aude Pidoux, Écho
« Un récit riche en découvertes, autant intérieures que géographiques. »
Les Libraires
« Attentive aux beautés et à la complexité du monde, l’écriture de Winter est contemplative, fluide et évocatrice. L’écrivaine nous fait explorer le Grand Nord en même temps que son être; elle nous transporte là où il est possible d’oublier nos racines, de repousser nos limites. »
Julien Fortin,
Les Méconnus
« Une écriture somptueuse. »
Claudia Larochelle, ARTV
« C’est une belle découverte pour moi. J’ai été happée par ce livre. »
Caroline Le Gal,
CIBL
« Un témoignage fort touchant sur ce nord infini. »
Jérémy Laniel,
CIBL
« C'est sous le signe de l'ouverture et de l'abnégation que Winter reproduit ses notes de voyage, mais en ancrant ce récit dans celui qui est le sien, elle offre une prise empathique plus à même de rapprocher le lecteur de ce territoire étranger, toujours avec le tact nécessaire au maintien de l'intégrité de chacun; le tout, dans une prose traduite par Sophie Voillot, qui s'affaire à faire voir la poésie en toute chose et en tout lieu. »
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