Un homme. Une femme. Un défunt. Leur jeunesse est loin derrière eux. L’homme s’appelle Pierre-André; il a publié des romans pour happy few mais n’entretient aucune illusion sur la pérennité de son œuvre. Sa femme, Marthe, avec qui il ne vit plus depuis des années, a été journaliste politique; elle aussi a passé l’âge des vanités et des désirs. Entre eux se tient Maxime, qui vient de mourir; il a été depuis toujours l’ami de Pierre-André, pendant dix ans l’amant de Marthe. Un peu à l’écart, pour faire contrepoint, deux jeunes gens : Éloïse, la fille de Marthe et Pierre-André, et Philippe, romancier en herbe, confident et admirateur de ce dernier. La matière centrale du roman tient en un seul jour (celui de la mort de Maxime), en un seul lieu (l’appartement de Marthe) et en une seule « action », qui à vrai dire n’en est pas une. C’est plutôt la longue, l’inépuisable remémoration, à travers les paroles, les silences et les petits gestes d’affection que s’échangent Marthe et Pierre-André, de tout ce qui dans leur passé – et dans leur lien avec le défunt – les a unis et éloignés, meurtris et ravis, et a fait d’eux ces êtres à la fois vibrants et désenchantés pour qui la vie maintenant s’achève, leur laissant un sentiment mêlé de victoire et d’échec, d’inutilité et d’inoubliable beauté.
Ce que la presse en dit
« Une des oeuvres les plus attachantes de notre littérature québécoise. » Gilles Marcotte - Radio-Canada/ Vous m'en lirez tant
« Que j’aime l’écriture et la pensée de Gilles Archambault. Une fois de plus, j’ai plongé dans ce roman où il est rare d’y retrouver en littérature des personnages de 70 ans. Il nous démontre que l’âge n’a pas d’importance pour des relations amoureuses. Drôle, intense et combien humain, ce nouveau roman de Gilles Archambault va une fois de plus émouvoir ses fidèles lecteurs. » Danielle Perreault - Radio 103, 5 FM Lanaudière/
Chronique littéraire
« Les lecteurs assidus de Gilles Archambault retrouveront avec plaisir
dans ce nouveau roman l'ambiance à laquelle ils sont habitués.
» Gaétan Bélanger – La Nuit blanche
« Le texte de Nous étions jeunes encore ne bondit pas sur nous, il se glisse en nous, au compte-gouttes, pour mieux se laisser savourer. » Paul-François Sylvestre – L’Express (Toronto)