Les médias sont mon terrain de jeu depuis toujours. Or, ces dernières années, ce terrain semble se rétrécir, des miradors s’érigent, des camps se dessinent. Il y a mésinformation, désinformation, guerre de tranchées, abondance de babillage et raréfaction du travail de fond. Oui, la game a changé et elle est pas mal moins ludique. Une liberté de dire s’est perdue. Celle de réfléchir, de critiquer. J’ai décidé de m’offrir ici cette liberté.
Mon but, dans ces pages, est de réaffirmer que les médias, de l’information au divertissement, toutes plateformes confondues, pourraient et devraient être meilleurs. Les médias incarnent un pouvoir qu’on a longtemps appelé le quatrième, qui ferait contrepoids aux autres, particulièrement au pouvoir politique. Aujourd’hui, ils exercent discrètement cette fonction, voire à temps très partiel, et deviennent des machines à fabriquer du consensus, à propulser des idéologies.
Il en est des médias comme de l’environnement. Les vrais changements, ceux qui comptent et qui transforment l’écosystème, viennent d’en haut, bien sûr portés par nos voix, mais d’en haut quand même. Le monde médiatique devrait être plus préoccupé par le bien commun, j’y crois profondément, et j’essaierai de montrer ici comment il peut le faire.
Marie-France Bazzo
Ce que la presse en dit
« Une lecture qui m’a beaucoup interpellée. Un livre que je vous recommande. Un électrochoc qui fait du bien autant qu’il fait mal. »
« Une réflexion extrêmement intéressante. »
Patrick Lagacé, Le Québec maintenant (98,5 FM)
« Marie-France Bazzo offre une longue réflexion sur les médias québécois, leurs failles et comment les sauver de leur complaisance. La journaliste émérite ne se gêne pas pour critiquer avec force, avec franchise, voire avec candeur, les médias du Québec. »
« De beaux débats en perspective autour d’un essai franchement intelligent ! »