« La démocratie se mondialise, l’identité se diversifie, les mœurs traditionnelles se dissolvent, les sociétés occidentales font pénitence de leurs fautes passées, les minorités sexuelles et culturelles accèdent enfin à la reconnaissance publique et les droits de l’homme refondent intimement et profondément le pacte politique occidental. De gauche, du centre ou de droite, nous communions dans une même célébration de notre époque lumineuse. »
Cette époque, celle du « dépassement » des vieilles contraintes et des préjugés hérités du passé, le discours commun et la propagande des puissants veulent nous la présenter comme l’aboutissement normal de la démocratie moderne, dont les promesses, enfin, seraient sur le point de se réaliser pleinement. Or ce n’est pas du tout ce que pense Mathieu Bock-Côté. Pour lui, le monde qui se met en place depuis un quart de siècle au Québec comme dans l’ensemble de l’Occident, loin de prolonger ou d’accomplir l’histoire qui l’a précédé, marque au contraire une rupture radicale, sinon une « trahison », c’est-à-dire l’abandon pur et simple de ce qui a guidé jusqu’ici nos façons d’être, de penser, de vivre en société, par l’instauration de ce qu’il appelle un nouveau régime, fondé sur une vision entièrement nouvelle de l’homme et de la cité, celle d’un homme coupé de toutes racines, de toute appartenance, soucieux uniquement de son bonheur et de ses droits d’individu, celle d’une cité qui cesse de se voir et d’agir comme communauté politique et culturelle pour n’être plus qu’un rassemblement de consommateurs semblables à tous les consommateurs de la planète.
De ce nouveau régime, Mathieu Bock-Côté propose donc, dans la vingtaine d’essais réunis ici, à la fois un tableau et une critique, en abordant certaines de ses manifestations et certains de ses mythes les plus actuels, de la théorie dite du genre à la prétendue « fin des idéologies », du suicide assisté conçu comme un droit de l’homme à la célébration du « multiculturalisme ».
Ce que la presse en dit
« Dans
Le Nouveau régime, un ouvrage essentiel à la compréhension de notre époque, Mathieu Bock-Côté pointe du doigt la «soumission» au multi-culturalisme. » Michel Hébert, Journal de Québec
« Alors que Donald Trump entend mener l’Amérique au bord de la crise identitaire, en fermant les frontières à une forme d’immigration - incontrôlée jusqu’à maintenant, il est urgent de lire cet ouvrage qui nous permettra d’y voir plus clair dans le débat actuel. » Jacques Lanctôt, Journal de Montréal
« C’est passionnant. » Richard Martineau, CHOI 981
« Un livre fort intéressant. » Denis Lévesque, LCN
« Les nombreux lecteurs de Bock-Côté reconnaîtront sa plume élégante et vigoureuse. La lecture de cet ouvrage est indispensable ne serait-ce que pour saisir ceci : le nouveau régime risque de s’écrouler sous le poids de ses "contradictions internes". » Martin Lemay, L’Action nationale.
« La parole de Bock-Côté semble pluslibérée que jamais. » Blogue David Leroux
« Il y a en Mathieu Bock-Côté un libéral sincère et courtois, qui ne se résigne pas au retour de la violence idéologique dans les sociétés occidentales. En quelques pages placées en épilogue, Bock-Côté nous livre sa propre philosophie de vie, et, en filigrane, son autoportrait (comment pourrait-il en être autrement ?), dans un texte personnel qui est le plus beau de ce livre superbe. » Carl Bergeron,
L’Agora