Margaret Atwood a choisi de raconter l’Odyssée du point de vue de Pénélope, la fidèle épouse d’Ulysse, roi d’Ithaque et vainqueur de Troie.
« Depuis toujours nous étions tous deux, de notre propre aveu, des menteurs émérites et éhontés. »
Mais elle veut lever les zones d’ombre du texte d’Homère. On sait qu’à son retour Ulysse massacre tous les prétendants à son trône qui, en son absence, ont courtisé son épouse. Il fait aussi pendre les douze servantes qu’il accuse de l’avoir trahi. «J’ai toujours été hantée par l’assassinat de ces douze servantes, explique-t-elle
dans son introduction, et dans ce texte, Pénélope l’est tout autant.»
C’est donc à une tout autre interprétation des mêmes faits rapportés par une Pénélope stratège et maîtresse de son destin que nous invite le récit d’Atwood, rythmé par le choeur des servantes.
Une relecture de l’Odyssée du point de vue de Pénélope où la grande romancière canadienne joue en virtuose du pastiche et de l’ironie.
En coédition avec Flammarion
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critique de David Homel parue dans La Presse
« On lit cette réinterprétation avec beaucoup de plaisir. C’est désopilant, drôle et féroce. »
« Margaret Atwood a réussi son pari : sortir L’Odyssée de sa vitrine, et donner envie de la relire, tout simplement, comme un grand roman d’aujourd’hui. »
Christophe Mercier, Le Figaro