Avec ce conte, replacé dans notre actualité et dans lequel il marie aussi bien la féerie et l’onirisme que la réalité du quotidien, le talent d’écrivain de Robert Lalonde prend toute sa mesure. Sans insistance ni démonstration, par la seule force de l’image, son enquête à quatre voix est moins policière que psychologique. Au-delà des apparences – les ogres ne sont pas forcément où on le croit –, c’est par les détours des esprits, leurs rêves et leur façon d’aborder le réel que nous avançons à la suite de ce Petit Poucet, un innocent qui, pour mieux connaître le langage des bêtes que celui des hommes, n’en a pas moins comme eux sa part de voracité destructrice.
Pierre-Robert Leclercq, Le Monde
Ce que la presse en dit
Une beauté qui chavire.
Marie-Claude Fortin, Clin d’œil