Dans Londres dévastée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, la vie est dure, les denrées rares, l’avenir incertain. C’est le moment que choisissent les parents de Nathaniel et de Rachel pour leur annoncer qu’ils doivent les quitter, car leur père vient d’obtenir un poste à Singapour. Confiés à un tuteur qu’ils surnomment « le Papillon de nuit », les deux adolescents ne tardent pas à découvrir que le présent comme le passé de leur famille sont brouillés par le jeu des apparences.
Alors que la vie s’organise dans la maison où viennent s’installer d’étonnants pensionnaires, les enfants commencent à rassembler les pièces du puzzle. L’homme qui veille sur eux est-il un criminel ? Pourquoi leurs parents ont-ils menti ? Servent-ils une noble cause ou des intérêts inavouables ? D’où viennent ces étrangers qui partagent maintenant leur quotidien ? Ce n’est qu’à l’âge adulte qu’ils découvriront toutes les clés de l’énigme, à une époque où eux-mêmes auront à se pencher sur les mensonges qui les accompagnent depuis leur plus jeune âge.
« [I]l s'agit de se laisser porter sur ce fleuve romanesque, propulsé par un incipit on ne peut plus intrigant. [...] [I]l ne nous reste plus qu’à vivre dans le beau mensonge des fictions qui comblent la mélancolie des énigmes insolubles laissées par nos prédécesseurs. » Thomas Dupont-Buist, Lettres québécoises
« Une fois ce roman refermé, on a du mal à se déprendre de son climat, au départ brumeux, qui s’éclaire et nous happe. La traduction de Lori Saint-Martin et Paul Gagné rend parfaitement le lyrisme de la version originale anglaise. »
« Un beau roman d’apprentissage. Il a parfaitement bien rempli sa mission. »
« C’est fait avec beaucoup d’intelligence. On reste toujours dans quelque chose de flou, d’onirique. C’est remarquablement écrit et la traduction est parfaite ! C’est du bonbon. » Chrystine Brouillet, Salut Bonjour Week-end
« Ni roman initiatique, ni roman historique, ni thriller, ce livre est bien difficile à définir. Peut-être est-il tout ça à la fois. Plus qu’un simple livre sur la famille (ce qui aurait tôt fait de m’ennuyer), Ombres sur la Tamise est avant tout une oeuvre sur l’identité et la recherche de la vérité. Le propos est porté par des personnages flamboyants et la fluidité de l’écriture d’Ondaatje. Une belle surprise, donc. » Diane, Va plutôt jouer dehors
« Ondaatje a l’art de la phrase. Il écrit bellement. Il maîtrise aussi l’art de la scène. Je sors de cette lecture comme d’un rêve. »
Rafaële Germain, Plus on est de fous, plus on lit! / Radio-Canada