Gregory Paxton est chercheur en radiologie. Un jour, il apprend que, soixante ans plus tôt, à l’âge de cinq ans, il aurait sauvagement assassiné une fillette de douze mois à peine. Il n’en garde aucun souvenir. Il aurait tué la petite Rose-Aimée parce qu’elle faisait trop de bruit.
À présent, tout est différent dans sa vie : regarder, respirer, manger, dormir, penser, se concentrer. Alors qu’il se trouve à Hiroshima pour étudier les ombres imprimées sur certains immeubles de la ville au moment de l’explosion de la première bombe atomique, une nouvelle image s’imprègne en lui : celle d’une fillette fracassée dans son landau.
Pendant ce temps, Tania, sa femme, habile couturière, confectionne une robe couleur de feu pour une mystérieuse cliente, et Marie, leur fille, parcourt les rues du Centre-Sud à la recherche des lieux où a vécu le poète Denis Vanier, pour qui elle éprouve une irrésistible fascination.
La Petite Rose de Halley est une histoire faite d’explosions, de vents, de tissus, de musiques, de poèmes, qui sont autant de blessures et de secrets.
« Qu’est-ce qui fait sens dans une vie ? À quoi se raccroche-t-on ? De quoi se souvient-on ? Pourquoi tue-t-on ? [...] Le mystère de la disparition de Rose-Aimée finira par s’éclaircir. C’est la dernière bombe, celle qui ferme un roman prenant où tant de certitudes ont déjà éclaté. »
« Œuvre intellectuelle et sensible édifiée à la manière de poupées russes, La petite rose de Halley est chargée d’une abondance de détails et de pensées, où chaque trame narrative en dévoile une autre. Non linéaire, le récit se dévoile au lecteur par fragments, au fil des réflexions de l’auteur sur ces personnages, offrant une incursion audacieuse dans la mécanique de l’esprit d’un créateur. Rober Racine offre un huitième roman original et pénétrant. »
« [Un] roman dense et profond comme une âme tourmentée ou dans le déni, où l'on retrouve entre autres le fantôme du poète Denis Vanier. »